Lever plus matinal pour découvrir l’une des perles du coin : l’île double de Bréhat. Petit déjeuner et préparatifs sont faits dans les temps pour aller prendre la navette de 10h30 à l’embarcadère de l’Arcouest. Il y a déjà pas mal de monde pour embarquer mais peu d’attente aux caisses. On craint un peu de se retrouver avec tous les groupes scolaires mais heureusement, ils montent dans la navette qui fait le tour de l’île !
Seulement 10 minutes de bateau pour traverser, et nous accostons en haut du quai de Port-Clos. Le pilote nous annonce aux hauts parleur qu’en raison de la marée basse, il nous faudra descendre chercher la vedette bien plus bas, au bout de 15 minutes de quais. Nous sommes un peu songeur en regardant autour de nous, mais il nous rassure : le trajet sera évidant quand on reviendra !
Notre petit tour débute sur l’île Sud, en passant par le bourg. Une très jolie petite place de village, quelques commerces pour que les habitants de l’île puissent faire des courses d’appoint, et même une maison de retraite. De par ces premières longueurs nous apprécions d’avoir laissé tombé l’idée de faire le tour de l’île à vélo, les petites côtes se succédant régulièrement !
Traversée d’un petit « pont » (plus un digue pour moi mais bon…) pour atteindre l’île Nord. Elle s’avérera plus campagnarde que sa voisine, avec moins d’agglomérations et plus de petits hameaux aux maisons individuelles.
On admire la végétation locale, pleine de palmiers et autres plantes inconnues, ainsi que de belles fleurs de toutes les couleurs, biens aidées par le microclimat qui les protège durant l’hiver.
A l’extrémité Nord de l’île, un peu à l’écart des routes carrossables, se dresse le Phare du Paon. Construit sur une petite hauteur, il n’est pas très grand et fait pâle figure fasse à toutes les cartes postales de phares bretons vus jusqu’à présent. L’atteindre demande un petit peu d’équilibre, le chemin dallé y menant n’étant plus en très bon état.
On se trouve un petit carré d’herbe à l’ombre, face à la mer et aux rochers de granit rose qui la surplombent par endroit. Quel calme, on pourrait s’y caler pour une petite sieste d’une heure ou deux ! Toujours la même surprise de voir la vitesse à laquelle l’eau se retire de la rade ! Un chien de passage se pose devant nous, prêt à quémander un morceau de sandwich. Il nous laisse tranquille mais on recherche de la tranquillité, et on finit par arriver à le faire déguerpir.
La fin de la pause est un peu gâchée par l’arrivée d’un groupe de jeune bien bruyants… heureusement, nous sommes prêts à plier bagage pour poursuivre notre tour ! Retour au centre de l’île où se trouve un petit marché en libre service : laissez la monnaie dans la petite boîte. La confiance règne, ça fait plaisir à voir des endroits comme ça !
On croise de nouveau le « petit train » qui fait le tour de l’île. Petite spécificité du coin, où il n’y a presque pas de véhicule : c’est un tracteur qui tire le seul wagon de ce train bleu.
Un sémaphore, un autre phare plus petit que celui du Paon, et au revoir l’île Nord !
On passe aux pieds de la chapelle Saint Michel, perchée au sommet d’une colline qu’un escalier dessert. Les kilomètres déjà parcourus ne nous donnent pas trop envie d’aller admirer la vue depuis en haut, et l’on se contente de l’admirer du chemin et d’en faire le tour.
Arrivés en vues du moulin à Marée du Birlot. On y retrouve les groupes scolaires croisés le matin sur le continent, que des accompagnateurs tentent de canaliser pour leur expliquer les rudiments de l’alphabet sémaphore. Ce n’est pas gagné, on admire leur patience… Petite pause sur une butte pour admirer le paysage.
De retour à Port-Clos, on a le temps d’aller voir les cartes postales avant de descendre la longue jetée qui nous emmène au quais n°3. Le pilote ne nous avait pas menti, on ne peut pas la manquer, et il faut être patient pour arriver au bout !
Beaucoup de monde attend de pouvoir monter mais on trouvera tout de même une place assise sur le pont extérieur, et à l’ombre ! Le soleil a été de la partie toute la journée alors qu’ils annonçaient couvert, la casquette et le chapeau ont été fort appréciés !
Après s’être posé un moment, on repart faire quelques courses pour s’offrir un bon repas après cette grande journée de marche. L’odeur des pommes de terre sautées et des burgers maisons a tôt fait d’embaumer la maisonnée ! On clôture la soirée avec le visionnage du Grand Bleu.