Nivolet et Doria

by François

Après 2 mois bloqué sur Lyon, je peux enfin revenir voir la famille en Savoie, et en profiter pour aller prendre le grand air, le vrai, en montagne.

Beaucoup de voitures sur le parking de Pragondran, il fallait s’y attendre. C’est un coin déjà très prisé en temps normal, alors là depuis le temps que les gens attendent de pouvoir sortir prendre l’air. Il y a toute de même des places ici et là, j’arrive avant la vague de l’après-midi.

Toute la barre du Nivolet est dans le brouillard, mais la végétation explose ici. Je peux profiter du vert éclatant des « jeunes » pousses ainsi que des couleurs de toutes les fleurs. Pas mal de parapentes sur l’aire d’envol, il en part assez régulièrement. Je reprends le chemin après les avoir admiré décoller et profité un peu de la vue sur le lac du Bourget.

J’entame l’ascension du Sire côté Malpassant, au milieu de l’ail des ours en fleur mais assez peu odorante. Le sentier est toujours assez sec, c’est plaisant car ça grimpe dur. Le brouillard m’accueille juste sous le sommet, et je ne vais bientôt plus voir à 50 mètres.

En passant à côté de la bosse sur laquelle nous faisions de la luge petits, je me rends compte qu’elle est sacrément pentue. Il faut croire que l’on n’a pas peur de se lancer quand on est jeune !

Petite hésitation en suivant la route forestière qui se met à descendre. Ce n’est pas normal, je risque de me retrouver sous les barres rocheuses. Demi-tour rapide pour retrouver le bon sentier, sur la butte herbeuse d’où aucun parapente n’est présent, faute de visibilité. On se croirait perdu sur une île ainsi entouré par le brouillard !

Petit coucou à Lunérus, toujours fidèle au poste, avant de faire la traversée dans les bois. Pas mal de monde malgré le temps, dont des familles avec enfants.

La croix est tout juste visible dans le brouillard, il ne faut pas compter admirer la vue aujourd’hui.

Entre le froid, l’humidité et l’absence de vue, je ne traîne pas et reprend vite le chemin pour le col de la Doria. Il s’avère bien descendre, moi qui le pensais plus de niveau. Je croise les premiers VTT au col avant de descendre en direction de la cascade. Petit sentier pas large et bien pentu, je finis sur les fesses juste après avoir doublé une famille.

Toujours autant de débit pour les cascades de la Doria, c’est impressionnant cette quantité d’eau qui sort régulièrement de « nulle part ».

J’entame la remontée en direction du pré sous la croix. Ne pensant pas autant descendre, il va falloir reprendre quasi 400m de dénivelé. Un cours passage à découvert sous une portion de falaise tombée il y a peu, et où les panneaux nous conseillent de ne pas traîner.

Je m’arrête dans mon ascension en entendant des VTT descendre sur le même sentier. L’un d’eux finira son dérapage incontrôlé par terre, la longue dalle de pierre ayant été rendue bien glissante par l’humidité – mais sans blessures. Les sommets commencent à se dégager lorsque j’arrive au pré.

Je termine la boucle par un sentier plus raide et escarpé que celui pris pour la montée au Sire, et aussi bien plus humide. Il y a une bonne boue par endroit, il faut être prudent en descendant.

Une bien belle sortie de reprise, ça fait un bien fou de pouvoir ressortir sur les sentiers et dans les bois.

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