Mont Trelod

by François

Je file assez tôt en ce dimanche matin pour retourner dans les Bauges, à Doucy, pour arriver avant le gros des randonneurs. Presque personne sur la route et pas de problème pour me garer au pied de l’église. Le temps n’est pas au plus beau, ce qui limite la fréquentation et permet de conserver la fraîcheur un peu plus longtemps.

Je redescends un peu la route jusqu’à Magnoux, d’où part le sentier permettant de monter vers la Dent de Pleuven par les cascades. Le passage est censé être praticable et sûr pour ce que j’en ai vu sur différents sites. On quitte les prés pour s’enfoncer dans les bois, et rejoindre le pied de la falaise. Il n’y a pas beaucoup de balisage, seulement des marques / flèches rouges par endroits.

Une petite pluie fine s’invite. Le chemin longe le pied de la falaise avant de grimper et faire quelques lacets. Le passage humide – plus qu’une cascade, c’est un faible écoulement d’eau) n’est pas très long mais surtout assez large. Il y a un peu de vide mais le terrain est rassurant. Seuls quelques mètres se font sur une roche un peu lisse et humide où il faut faire attention.

Je me retrouve à slalomer au milieu d’un champ de fleurs jusqu’à mi-cuisse, à suivre le sentier qui serpente pour continuer à faire prendre de la hauteur. J’ai vite les jambes et les chaussures bien humides. J’aperçois la « trace » permettant d’atteindre la Dent de Pleuven, mais n’y monte pas, ne souhaitant pas ajouter de dénivelé.

On suit alors une crête herbeuse d’où je vois les sommets réalisés plus tôt : le Pecloz, l’Armenaz et le col de l’Arclusaz. Un peu raide par endroit mais très praticable.

Le terrain se transforme en approchant du sommet. Du caillou, du rocher, et un sentier où il faut parfois s’aider des mains pour monter, à passer d’un côté, puis de l’autre.

Presque personne au sommet, il est encore tôt et le temps n’était annoncé au beau que pour l’après-midi. Il y a tout de même une belle vue sur toutes les Bauges : roc des Boeufs, Semnoz, Revard, Margeriaz, … C’est fou comme tout semble si proche.

Je ne reste pas très longtemps au sommet et préfère redescendre du côté du col des Portes. C’est un peu raide par ici aussi, je me retrouve vite assez bas. Il commence à y avoir pas mal de personnes qui montent pour manger au sommet. Des chamois broutent tranquillement dans une pente herbeuse au loin.

Arrivé au col, je prends la crête par un sentier à vache pour monter au sommet de la Dent des Portes, où je me pose tranquillement pour pique-niquer avec une vue panoramique.

Descente directe vers le parking, pour remonter un petit peu et rattaper le GRP qui va me permettre d’éviter la route pour rejoindre mon point de départ. Je le perds à un moment, de nombreuses petites sentes se croisant, mais le retrouve en suivant le fil eléctrique qui délimite une parcelle de forêt.

Plus que quelques centaines de mètres de bitume avant d’en terminer.

Je reprends la route, direction Flumet où je vais passer quelques jours avant que Floriane ne me rejoingne pour partir en itinérant. En passant par la déviation d’Hery-sur-Ugine, les travaux devant durer jusqu’à l’année suivante sur la route des gorges.

La fraîcheur est au rendez-vous dans la maison, ça fait un bien fou.

 

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