Aujourd’hui c’est le bon jour, je vais pouvoir réaliser ma « traversée » entre le Croisic et Nantes. Je l’avais tracée il y a un petit moment déjà, mais n’avais pas encore eu l’occasion de la faire, entre le vent dans le mauvais sens et les horaires de train qui ne collaient pas trop avec ce que je voulais faire.
Levé et départ plus tôt que d’habitude pour rejoindre la gare et faire la bonne heure et demi de train (c’est l’omnibus à cette heure-là, treize arrêts je crois !), mais ça me permet d’arriver en début de matinée sur place pour éviter d’avoir trop de monde. Premier week-end de grand beau, et en plus c’est le pont du 1er mai, donc ça risque d’affluer à un moment donnée.
Je débute par le tour de la presqu’île, dans le bon sens sens pour être du bon côté de la route afin d’admirer la vue. Peu de monde et une belle bande cyclable, j’en profite bien à contempler l’océan.




En passant à Batz-sur-Mer je fais un petit détour plein nord pour traverser une partie des marais salants de Guérande. Une belle petite route sinueuse au milieu de tous ces bassins de récolte. Ça sent fort la saumure par endroit, mais le coin est vraiment atypiques.






Retour en bord de côte, avec une portion plus « sauvage » et découpée. Je ne m’attendais pas à trouver de petites falaises ici, mais il y a de jolis points de vue. Et cette portion du littoral reste assez préservée.



La section suivante n’est plus du tout du même type. La baie de Pouliguen – où se loge la Baule-Escoublac – est une immense plage de sable bordée d’une longue promenade et parfois de très bâtiments avec vue sur l’océan. J’accroche bien moins à cette station balnéaire mais apprécie les aménagement (large trottoir et piste cyclable).




Je trouve un coin tranquille surplombant l’eau pour une petite pause à l’ombre et manger un morceau avant de reprendre ma route. C’est plus calme en absence de grandes plages, mais la route entre Pornichet et Saint-Nazaire ne vaut pas trop le détour. Par contre passage très impressionnant à côté de la « base sous-marine » et des chantiers de l’Atlantique. C’est fou la taille de ce que l’Homme peut construire parfois.



Retour jusqu’à Nantes en longeant la Loire de loin. Je peux admirer le beau bouchon sur l’autoroute en direction de l’océan. Je suis mieux sur ma petite route à admirer un beau troupeau de vaches aux cornes splendides !

