Levé assez matinal en ce samedi matin pour profiter d’un petit week-end sur Avignon en compagnie de Fanny et Yann. Direction la gare de la Part-Dieu en bus puis un train nous emmène sur place en une petite heure. La gare TGV (surprenante, fuselée et tout en long en suivant les voies) étant à l’extérieur de la ville, ils viennent nous prendre sur leur route avant d’aller tous ensemble prendre possession de l’appartement GuestToGuest que l’on a réservé. Il est tel que décrit sur l’annonce, on y sera bien installé.
On part découvrir la ville après avoir monté nos affaires. On suit les indications du propriétaire pour se rendre dans la ville intra-ramparts et trouver l’Office de Tourisme. Soit les indications n’étaient pas claires, soit on a mal entendu, toujours est-il que l’on se retrouve à faire un petit détour avant d’arriver à l’endroit voulu et à s’éloigner du bruit et des odeurs de la circulation (il n’y a plus de voiture une fois les remparts passés). Récupération de quelques fascicules et surtout d’un plan de la ville muni du maintenant habituel city pass permettant d’avoir des réductions dès la seconde visite de musée.
Après une rapide remontée d’une des rues principales, arrivé sur la place de l’Horloge. On ne voit pas tout de suite la raison d’un tel nom car il faut être bien positionné pour la découvrir derrière le toit d’un autre monument. Les premiers beaux bâtiments qui entourent la place après la vue rapide des remparts laissent présager une bien belle visite. Le temps nous est d’ailleurs assez clément, juste couvert alors qu’on attendait bien pire.
Première destination importante de la ville : le pont d’Avignon ! Il porte officiellement le nom de pont Saint-Bénézet, mais qui le reconnaîtrait sous cette appellation ? On l’admire depuis le bord du Rhône, laissant sa visite à ceux qui acceptent de payer quelques euros pour monter dessus.
C’est accompagnés des seules quelques gouttes de pluie du week-end que nous gravissons les escaliers menant au Rocher des Doms, dont certains en colimaçons dans les remparts, qui permettent d’accéder à ce jardin perché au-dessus de la ville qui offre une très belle vue sur les environs et sur le pont d’Avignon.
Certaines zones sont bien inondées et offrent une nouvelle mare éphémère aux canards qui en profitent pour se dépayser, lassés de leur belle fontaine ? Ce havre de verdure doit être magnifique au printemps. L’un des arbres est supporté par des poutres pour éviter qu’il ne tombe.
Redescente sur la terre ferme par un escalier finalement pas si pire, on contourne la forteresse qu’est le Palais des Papes pour rejoindre la place qu’il surplombe. Difficile de le prendre en photo tant il est imposant. On l’admire un peu tout en écoutant un jazzman chanter.
Première grosse décision à prendre du week-end : où aller manger ? Armés de l’habituel Trip Advisor, une petite perle est dénichée à quelques centaines de mètre, on en salive d’avance ! La devanture du Opetitapetit fait vraiment envie, la carte est vraiment attrayante et bon marché, malheureusement le restaurant est plein et le serveur nous fait signe que ce n’est pas la peine d’insister… Très déçus.
On se rabat alors sur la pizzeria à 2 pas, qui possède elle aussi son lot de bonnes notes, si tant est que l’apprécie le caractère bien trempé de la patronne. On nous installe deux tables un peu sur la rue, mais peu de circulation et le beau temps montre presque le bout de son nez, donc c’est parfait.
Les pizzas sont très bonnes, de même que les pâtes maisons du chef, et la formule 1/2 pizza+ 1/2 salade est de bonne composition. Du tiramisu maison nous ne garderons que peu de souvenirs, si ce n’est qu’il y avait du café non annoncé dans le pourtant long descriptif des ingrédients. On profite bien du moment et des chaises avant de repartir pour l’après-midi.
Nous revoilà devant le Palais, mais pour le visiter cette fois-ci ! Passage obligé par le portique de sécurité avec les mesures actuelles, sans bipper malgré les ceintures (c’est appréciable) et la caisse, mais ce sera sans audio guide. Nous avons droit a une blague un peu lourde au moment du contrôle des billets. Pensant les avoir dans ma poche, je tends machinalement le reçu de la CB au guide. Il se fend alors d’une longue tirade sur les « notes de frais » à essayer de faire passer auprès de mon entreprise… petit moment de solitude mais on finit par arriver à s’en éloigner.
Très belle et longue visite ( plus de 2 h ) qui permet de découvrir l’histoire du Palais et la diversité de ses intérieurs. Tout n’est pas d’époque, loin s’en faut vu ses divers occupants, mais il est bien restauré et les informations à lire et à visionner sont suffisantes pour en prendre connaissance.
On termine par un presque mais très beau coucher de soleil sur le Rhône aux belles teintes orangées depuis sa terrasse panoramique.
On se pause en terrasse du Wall Street Café pour prendre un verre et commencer à regarder où l’on pourrait aller manger ce soir. Fanny nous dégote un restaurant dont la carte nous tente bien, et qui a encore de la place, à quelques pas de là où nous sommes. Réservation faite, on reste un petit moment posés pour discuter et attendre tranquillement
L’Instant Restaurant, c’est le nom de ce restaurant qui nous offrira de belles découvertes gastronomique. Nous avons bien mangé ce midi mais le menu nous donne plus qu’envie de goûter à tout ! On débute avec des cocktails bons et bien frais avant de passer aux choses sérieuses.
Ce sera en fonction des goûts :
- Carpaccio de thon mariné / Velouté de Butternut
- Pastilla de canard confit et gratin dauphinois / Filet de rouget à l’asiatique et purée de maïs
Les portions sont généreuses et l’on ne finit pas tout. Le mi-cuit chocolat coeur Chocobon pour lequel nous avons tous opté ne se révélera cependant pas à la hauteur de son intitulé.
Une arrivée en début de soirée nous a permis de passer un très bon moment dans une salle encore assez calme, les convives arrivés plus tard auront droit à plus de brouhaha.
La marche digestive jusqu’à l’appartement nous permet de nous remettre de notre dégustation. On rentre sans soucis, si ce n’est un homme un peu étrange qui nous interpelle pour me dire que « c’est bien d’avoir un tel sourire, il faut toujours être aussi heureux ». Scène un peu bizarre, on est content de le voir s’éloigner !
On termine la soire par une petite partie de Citadelles, gagnée haut la main par Yann, avant d’aller se coucher pour un repos bien mérité !