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Lyon Urban Trail 2018

by François

Cinq petits mois après avoir testé celui By Night, me voici de retour pour battre le pavé lyonnais à l’occasion du Lyon Urban Trail 2018, ce coup-ci pour la distance intermédiaire : 23km et environ 1000 m de dénivelé.

La journée commence très tôt pour avoir le temps de petit déjeuner et surtout de digérer avant la course, je me recale sous la couette en attendant l’heure de partir. C’est dans une ville endormie et quasi déserte que je me rends, à petite foulées pour m’échauffer, jusqu’à la place des Terreaux où sera donné le coup d’envoi à 8h30.

Quelques gouttes se mettent à tomber alors que l’on attend le départ, mais ce seront les seules que l’on aura. Pas trop de monde pour cette distance (nous serons environ 1200), je me retrouve dans la 2nde vague de départ, de quoi laisser les lièvres partir devant. Il va falloir que je me lance tranquillement car je n’ai pas encore trop l’habitude de cette distance.

Après la première centaine de mètres, ça commence dur avec la rue Terne, dans le tunnel de l’ancienne Ficelle de la Croix-Rousse. Je me garde bien de courir et me contente de monter à belles enjambées, le cardio grimpe vite. On redescend à bonne allure par les jardins de la Grande-Côte puis l’Amphithéâtre des Trois Gaules avant de traverser pour rejoindre le petit bout de tracé empruntant la colline de Fourvière.

Passage devant la Cathédrale St Jean, toujours magnifique, avant de monter direction le Théâtre Gallo Romain. Ce n’est pas aussi intense qu’en novembre (normal, c’était l’arrivée et de nuit) mais c’est toujours un grand moment de le traverser et d’en grimper les marches. On évite la piste de la Sara cette année, mais la montée de l’Observance est toujours au rendez-vous.

Après ces 8 km, nous avons droit à notre premier ravitaillement dans le cadre du Conservatoire National Supérieur de Musique, un bien bel endroit que je ne connaissais que de façade. C’est l’occasion de quitter une couche après avoir grignoté quelques morceaux de banane séchée et bu de l’eau pétillante. J’apprends à me nourrir dans l’effort, ce n’est pas facile mais il faut que ça rentre pour les prochaines plus grandes courses.

Retour sur la colline de Croix-Rousse, l’occasion de passer par des parcs et des petites ruelles dont j’ignorais l’existence. Petit bouchon pour rejoindre le bas de la colline en raison d’un raidillon bien glissant avant de reprendre l’alternance de montées/descentes côté Saône. Pas mal de passages en terre ici, je regrette presque le choix des chaussures, mais heureusement ce n’est pas boueux.

On traverser la colline, maintenant sur Caluire et Cuire, pour rejoindre le parc de la jeunesse et le 2nd ravitaillement. On a 17 km dans les jambes, les bananes et l’eau fraîche font du bien par où elles passent.

Redescente côté Rhône ce coup-ci, pour presque 1 km sur le trottoir. Définitivement pas la meilleure partie du tracé : ça donne envie de relancer alors qu’il reste encore un peu à faire, et les voitures ne sont pas loin après tous ces moments à respirer un air un peu plus pur.

Les dernières ascensions s’enchaînent rapidement, avec la rue Joséphin Soulay qui me coupe totalement les jambes, j’ai énormément de mal à relancer une fois arrivé en haut… heureusement qu’il y a descente bien ludique dans les escaliers qui me redonne un coup de boost, car juste derrière, c’est la montée Bonafous, suivi de la montée Coquillat et de l’escalier de la rue Grognart. Autant dire que je n’ai plus rien sous la semelle en arrivant en haut, même si j’arrive à contrôler la descente sans m’emballer.

La dernière boucle qui nous fait passer place Louis Pradel me paraît interminable, de même que les deux dernières volées de marches. J’essaye de monter celle de l’Hôtel de Ville en courant mais suis stoppé net par la fatigue. J’arrive tout de même à relancer pour l’arrivée sur le parvis de l’Hôtel de Ville.

Je récupère ma médaille, regarde sur le suivi live quand doivent arriver 2 collègues qui font le 13km avant de profiter de la collation d’arrivée : mâchon lyonnais et pain d’épice à volonté pour moi, avec beaucoup d’eau gazeuse. L’organisation est plutôt bien : de bonnes indications tout au long du chemin, beaucoup de bénévoles pour nous indiquer la route et faire la circulation et ce qu’il faut aux ravitaillements. Juste un petit moins du fait d’être en ville et que les routes ne soient pas fermées, on courre parfois à côté d’elles ou doit traverser en alternance sur certains axes.

Niveau temps je termine en 2h31 alors que je visais 2h30, je suis plutôt content de moi. J’ai réussi à contrôler ma vitesse et surtout à m’arrêter aux ravitaillements, ça commence à rentrer.

J’ai maintenant hâte d’être sur les prochaines courses en nature !

Tracé de la sortie – Crédit Photos LUT 2018

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