Le week-end approche et je découvre qu’un petit trail est prévu aux abords de Lyon, avec une grande majorité de sentiers et un départ « à la fraîche » à 18h. Il ne me faut pas longtemps pour me décider à m’inscrire au Trail du Fort, un 25km avec environ 350 m de dénivelés.
J’arrive sur place avec un peu d’avance pour récupérer mon dossard et avoir de la place pour me garer à proximité. Je n’ai pas trop envie de devoir marcher des kilomètres après la course. Je me pose tranquillement à l’ombre pour bouquiner en attendant l’heure du départ. Nous sommes environ 230 à nous élancer sur cette distance, ça fait du bien de retrouver une taille humaine.
Les premiers kilomètres se font à la queue-leu-leu, ça bouchonne un peu sur les sentiers étroits. Les premiers dénivelés permettent d’étaler un peu tout ça, j’arrive à doubler un peu au pas de course dans une côte ce qui me permet de me retrouver avec petit groupe plus éparse.
Le tracé nous fait passer par pas mal de sous-bois dans cette première portion, tout en longeant l’Yzeron, que nous traverserons une fois à gué (sympa les chaussures trempées après…). C’est frais, assez peu boueux et un peu ludique, un terrain de jeu comme je les aime.
On sort ensuite plus dans les champs avant d’entamer une bonne petite côte sur route proche de lotissement pour retrouver la terre avant d’atteindre le Fort dont on fait le tour, passant sous de longs couloirs de pierre avant le ravitaillement. 14 km, ça fait du bien de trouver de l’eau fraîche et de quoi grignoter.
Ça repart par le même chemin et donc un peu de descente avant de retourner dans les champs où nous attend un bon faux plat montant d’au moins 2 bornes qui me crève… je fais de la marche rapide, beaucoup de marche sur cette seconde portion. On a beau temps et il fait assez frais, la forme est là mais c’en est trop à ce moment-là, l’approche des 20 km se fait sentir dans les jambes.
Heureusement, ça descend derrière dans les bois avec juste une petite côte. Je me perds un peu car je n’ai pas l’habitude de me retrouver seul sur les courses, et je ne peux donc pas suivre bêtement ceux de devant, il faut rester un peu éveillé pour suivre les balisages.
Une longue descente sur route permet de bien se relancer jusqu’au dernier mur qu’on grimpe tous en tirant la langue. Un bénévole nous attend en haut, nous encourageant d’un « l’arrivée est 5 minutes en courant, 45 en marchant, qu’est-ce que tu choisis ? ». Il ne laisse pas beaucoup le choix en fait en me poussant un peu dans le dos pour m’aider à redémarrer.
Traversée de la voie ferrée et arrivée sur le stade de sport, il ne reste plus qu’à faire le tour de la piste d’athlétisme, sur laquelle je trouve la force de sprinter sur le dernier 100 m histoire de m’offrir un beau final.
Une belle course, je ne m’attendais pas à trouver autant de verdure si proche de Lyon, bien content d’être tombé par hasard dessus. A regarder de plus près les évènements de petites tailles, qui offrent de belles surprises et une meilleure qualité de course par le nombre de participants réduit.