Queyras, me voilà

by François

Depuis le temps que Floriane me vend la beauté du Queyras, et après une tentative avortée cet hiver en raison de trop fortes chutes de neige, je vais enfin y passer 10 jours avec elle. Avec au programme : randos, VTT et un peu de course en sentier.

On décolle de bon matin du Bessat pour faire les 6 heures de trajet, empruntant une belle route dans le Diois avant de s’arrêter au Claps pour manger tranquillement le midi au calme et au frais, en bord de Drôme. Cela faisait un bail que je n’y avais pas mis les pieds, ça fait bizarre de redécouvrir un tel lieu avec des yeux d’adulte.

La route nous emmène dans l’après-midi sur les rives du lac de Serre-Ponçon, dont le niveau est très haut cet été, et l’eau d’un bleu magnifique. Floriane ne peut s’empêcher d’aller y piquer une tête, je reste au bord, toujours pas très intéressé par l’eau fraîche.

On suit ensuite les gorges de la Durance et passe aux pieds de Mont-Dauphin, une ville fortifiée par Vauban sur des hauteurs, qui doit mériter d’être visitée un jour. La fin de la route est en lacets bien serrés, je suis bien content de ne pas être au volant pour y manœuvrer.

Arrivée à Ceillac pour s’installer dans le premier camping. On a beau être en camion aménagé, on va profiter une partie du séjour des commodités de ces emplacements : douches, toilettes et éviers pour faire la vaisselle.  L’endroit est assez calme malgré un peu de monde pour la période, et le cadre déjà enchanteur. Ça laisse présager de bonnes vacances !

Une petite pause goûter avant de s’habiller pour aller faire un tour en courant sur les hauteurs du village. On passe devant de beaux chalets qui font rêver, nombre d’entre eux ayant les volets fermés. Puis un bon petit sentier en lacets dans la forêt.

Il débouche sur un vallon herbeux où les marmottes pullulent. On en croisera de partout pendant tout le séjour, et leur sifflement résonnera dans toutes les vallées.

Arrivée au col de Bramousse, qui donne un premier bon aperçu des alentours. On pousse un peu plus haut vers la crête pour essayer de trouver l’endroit d’où un photographe a pris des photos, mais l’on fait rapidement demi-tour : c’est inaccessible de ce côté-ci.

On pousse un peu plus vers une crête pour avoir une vue plus dégagée sur les environs. On est entouré par 4 orages dans les différentes vallées alentours, mais on se trouve pas chance dans une zone calme. Il fait bien frais là-haut mais on craint un peu ce qu’il risque de nous tomber sur la tête.

Descente rapide au pas de course, la chaleur revient dans la forêt mais une petite pluie fine vient rafraîchir l’atmosphère juste avant d’arriver au camion, et elle ne durera pas. On aura de très belles lumières côtés couchant, un rayon de soleil tombant même droit du ciel.

Tracé de la sortie

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