Il ne m’a pas fallu longtemps pour me décider à m’inscrire quand j’ai appris qu’il y avait un trail au Bessat juste après les vacances. Depuis le temps que j’arpente ces bois, je ne peux que reconnaître que c’est l’endroit rêvé pour une belle petite course.
Le départ aura lieu à 9h en ce dimanche matin, je monte la veille au soir pour passer la soirée avec toute la famille sur place, profiter de la fraîcheur et d’une bonne nuit de sommeil sous les combles. L’occasion aussi de montrer les photos de nos vacances dans le Queyras après le repas.
Peu de monde, il doit y avoir 300 coureurs au total, ça fait du bien de retrouver cette ambiance en comité en réduit. Le départ se fait en simultané pour les deux distances – le 10 km et le 23 km – avec le premier kilomètre derrière 2 cyclistes qui nous emmènent jusqu’au tremplin avant de lâcher les fauves.
La première portion est bien roulante et surtout en descente, ce qui permet de bien s’échauffer en se laissant aller à notre allure. Elle enchaîne avec un bon raidillon casse-pattes, où je vais commencer le yoyo avec un groupe de coureurs qui me double dans les montées et que je rattrape lors des descentes.
Je croise Flo plusieurs fois tout au long du tracé : elle ne peut pas courir et en profite pour faire un bon tour dans les bois, m’attendre à différents points pour m’encourager et prendre quelques photos.
Les deux autres tiers du tracé sont un enchaînement de petits côtes et de descentes, quasiment tout le temps dans la fraîcheur des bois. Il fait presque froid par moment mais je préfère ça aux quelques moments où l’on sort à découvert sous le soleil et où la chaleur nous rattrape plus vite que notre ombre.
Les ravitaillement sont bien disposés et garnis, le dernier est un peu sournois car l’on se sait presque à l’arrivée mais le tracé fait encore une boucle de 5 km avant d’en terminer. La fin du sentier nous emmène à la Madone par le côté le plus abordable avant de nous faire traverser champs, route (bien régulée par les bénévoles, merci à eux!) et encore champs avant un bon talus et l’arrivée.
J’en termine en 2h30, tout pile le temps que j’estimais. Content de moi, ça a encore été un grand plaisir de faire une course et ça me conforte dans le type de terrain que j’apprécie : les sous-bois terreux avec pour seul croche-patte les racines.
Une bonne douche avant un bon repas (merci la frangine) et une après-midi lecture farniente sur le bain soleil entrecoupé de micro-sieste.
Je ne repartirai pas les mains vides, entre le pot de miel offert pour avoir participé à la course, ainsi qu’un ancien vélo de route de Denis qui va me permettre de découvrir d’autre coins avec un engin plus fait pour la route.