Le week-end ski est annulé en raison d’un blocage de dos en début de semaine, je ne peux tout de même pas rester enfermé à Lyon alors que la neige est à deux pas. Direction le Bessat (pour changer!) en début d’après-midi histoire de profiter de la féerie de l’hiver, revoir un peu tout le monde là-haut et de tester les pneus neige accessoirement.
Flo m’avait prévenu de faire bien attention avant de partir, la neige étant tombé jusqu’à Saint-Etienne, c’est donc avec prudence que j’entame la montée de la D8. Je suis vite arrêté car une personne s’acharne à essayer de monter jusqu’à Rochetaillé sans équipements spéciaux, et ne fait donc que patiner. Après nous être arrêtés plusieurs minutes derrière elle, on profite de la ligne droite et du peu de monde pour la doubler, et le petit train de voitures monte à 30 km/h jusqu’en haut.
Je me gare tant bien que mal sur le parking du village, ne voulant pas tenter le diable dans le chemin de la Creuse. Ce sera une bonne idée car elle en sera plus facile à dégager le lendemain.
Je dépose mes affaires et on se prépare pour une petit tour de raquette dans les bois, l’occasion de tester également le coupe-vent qui m’attendait là-haut et qui s’avérera au top lui-aussi. Montée par la Madone avant d’aller se perdre entre les arbres, c’est vraiment trop beau.
Le fort vent et le grésil qu’il emporte sont un peu fatigants à la longue, on a la joue et la tempe gauche gelées à force, et mon pantalon fini par être un peu trempé, on est bien contents de faire demi-tour et de se mettre au chaud devant la cheminée après un bon goûter. Je valide la veste Mammut qui m’a gardé au chaud et au sec pendant ces 2 heures.
Je dois normalement rentrer le soir même, mais après discussion il est plus sage de rester dormir sur place. Le chasse-neige n’est pas passé et il doit y avoir de sacrées congères sur la route. Le week-end s’allonge mais c’est avec plaisir que je reste partager la chandeleur sous la neige avec la famille.