J’ai dû mal fermer mon duvet car je suis réveillé plusieurs fois par le froid, avant que l’agitation du camping et l’inconfort du sol ne terminent de me réveiller. Je n’avais pas prévu de faire la grasse matinée, mais au moins de dormir convenablement jusqu’à 8 heures… ce sera pour une prochaine fois.
Petit déjeuner vite expédié (céréales à l’eau chaude et thé, la formule camping), je m’équipe avec les affaires préparées la veille et fais le stock de snacks en tout genre (pâte de fruit, d’amande et Grany) avant d’aller faire le plein d’eau. Il y aura des fontaines sur le tracé mais je préfère prévenir et prendre 2.5 litres sur moi.
Et c’est parti pour la Boucle des Dômes. Je reprends le sentier de la veille pour récupérer le tracé, qui sera assez bien marqué tout du long avec ces petits panneaux verts et marquages associés. Il faut tout de même mieux le faire dans le sens horaire, pas sûr que ce soit aussi visible dans le sens contraire. Toute la partie Ouest est très champêtre, vallonnée avec pas mal de routes bitumées. Pas ce qu’il y a de mieux mais je profite tout de même du calme.
Les choses s’améliorent avec la partie Nord, qui propose des sentiers en forêt. Tout est bien vert et il faut surtout bien frais, j’apprécie ! Et l’on commence à découvrir plusieurs dômes entre lesquels on slalome. Je m’arrête un moment pour aider une dame qui cherche à monter au Puy de Côme, au pied duquel je viens de passer. On regarde la carte ensemble un moment, et il lui faut du temps avant d’accepter mes indications, pourtant simples : dépasser tout droit l’intersection toute proche, le sentier qui y grimpe part à la perpendiculaire sur la gauche moins de 100m plus loin.
L’ascension vers le Puy de Dôme débute. On prend de la hauteur et découvre de plus en plus les Puy qui nous entourent. Une bonne partie du sentier est équipée d’escaliers pour limiter l’érosion due à tous les promeneurs. Leur régularité aide dans la grimpette. Bien qu’ayant vu la mention d’une gare au sommet sur une carte, c’est la surprise quand je tombe sur les rails du train à crémaillère qui grimpe le long du Puy de Dôme. Le ciel est bien occupé par de nombreux parapentes, surtout des biplaces. A se demander comment ils font pour ne pas se percuter.
J’en termine par une route bitumée qui m’emmène jusqu’au petit plateau juste sous le sommet, plutôt aménagé avec ses grandes terrasses, restaurants et boutiques. Petite pause pour profiter de la vue, et remplissage des flasques avec de l’eau fraîches aux toilettes. Ne renions pas ce petit confort.
Descente par un sentier en lacets plein de randonneurs plus ou moins équipés et quelques VTT. Ils ne font pas tous vraiment attention où ils vont et je dois slalomer entre eux.
Je quitte toute la populace en reprenant ma boucle après le parking. Ça se poursuit en forêt, plus descendant pour encore quelques kilomètres et toujours au frais. Le sentier se découvre ensuite entre de nouveaux Puy : le soleil tape et surtout la fatigue arrive. J’alterne marche et petit trot, et fais de courtes pauses régulièrement pour reposer les mollets qui tirent.
De nouveau au milieu des champs, et la distance parcourue m’indique que je devrais bientôt retrouver mon intersection. Elle se fera désirer un petit moment, mais après un crucifix, je pense reconnaître l’endroit. Vérification sur la carte du téléphone : oui, ça se termine ici ! Un bon petit kilomètre pour rejoindre le camping, et enfin le pic-nic qui m’attend, posé au frais dans l’herbe.
Une bonne douche avant de terminer la journée calé à bouquiner à l’ombre.
Toute la partie autour des Puy vaut vraiment le coup, mais je ne vois que très peu d’intérêt à réaliser la moitié Ouest du tracé : peu de vue et beaucoup de route. Mieux vaut se tracer une boucle tournant autour et montant sur les différents Puy qui s’alignent du Nord au Sud.
1 comment
Tu aurais pu rajouter l’ascension du Puy de Côme 🙂