Départ de Challes-les-Eaux pour un sommet iconique du coin : le Mont Saint-Michel. Pas de marée ni de combats pour savoir chez qui il est : l’endroit est purement Savoyard.
Le sentier de montée n’est pas du tout orienté comme la veille, il fait bien froid ici, les gants sont mis pour commencer. Le chemin serpente, se transforme en sentier pour redevenir une piste. Certaines portions ont la bonne inclinaison pour travailler un peu la course en montée, on ne s’ennuie pas en somme. On a même droit à petit raidillon droit dans la pente et inondé par une mini-résurgence.
Le sommet en vue, un tout petit détour par le Grand Joueret, qui permet d’avoir une belle vue sur le Nivolet, le Margeriaz et la pointe de la Galoppaz, plus ou moins blancs en fonction de leur altitude. Une portion du sentier y menant ne doit pas beaucoup voir le soleil et est totalement gelée.
Descente du point de vue pour traverser jusqu’au Mont Saint-Michel. Un peu de monde ici : une famille avec des jeunes enfants, des traileuses, et surtout un couple de quarantenaire qui semble éméché en cette fraîche fin de matinée. Que ça rigole, que ça m’interpelle avec des « Tu as fini de prendre tes photos », ou encore « Tu sais lire au moins » quand je regarde les panneaux d’informations. Quelle tristesse de monter là-haut pour boire et embêter les gens… La vue est heureusement bien dégagée, et je peux enfin voir les Belledonne, toutes blanches et limite aveuglantes avec le chaud soleil.
La descente est condensée sur 3 kilomètres, je suis content de ne pas être monté de ce côté-ci ! Le chemin reste bien praticable, seuls 2 ou 3 passages sont un peu délicats du fait de cailloux ou de la boue. Je termine la boucle en longeant un torrent sur un petit single le surplombant, pour ensuite remonter au Nord pour rejoindre Challes.
Un bon week-end de printemps précoce, ça fait plaisir d’aller se balader dans tous ces endroits que j’ai délaissés plus jeune, plongé que j’étais dans mes bouquins.