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Pécloz, Arménaz et col de l’Arclusaz

by François

Un petit tour du côté des Bauges ce dimanche, pour aller découvrir ce qui se cache derrière cette falaise que je vois depuis tout petit depuis la route pour Flumet. Une belle montée en lacets jusqu’au col du Frêne suivie d’une petite route le long du Chéran pour rejoindre le parking du vallon de Bellevaux, il y a mieux pour se réveiller. Mais j’ai bien fait de me lever assez tôt, le parking est déjà aux 3/4 plein (il y aura le double de voitures quand je redescendrai dans l’après-midi).

Un petit bout du « sentier découverte » du vallon avant de couper par la forêt via un plus petit chemin, d’abord en grands lacets un peu raides dans la forêt, avant de sortir à découvert pour rejoindre l’arête Ouest du Mont Pecloz. Ça commence à être sacrément raide pour le coup, je range vite mes bâtons pour pouvoir crapahuter en y mettant les mains.

Je fais surtout attention à ne pas perdre le sentier, ce qui me permet de ne pas trop faire attention  au « vide » autour de moi. Il ne doit pas être si important car je ne serai pas physiquement dérangé par mon vertige pendant l’ascension. Je ne me risque en tout cas pas trop à regarder, et c’est toujours les yeux fixés sur mes pieds que je passe la section étroite entre les deux petites bosses du sommet.

Bien raide cette montée, je suis content d’être en haut, avec vue sur la Dent de Pleuven, le Trélod dans la continuité, et la pointe de l’Arcalod un peu sur la droite.

Descente avec prudence par un sentier tout aussi raide mais moins exposé. Il faut tout de même être prudent car les cailloux roulent sous les semelles, et il y a du monde en-dessous. Arrivé au petit col, je me rends compte de la verticalité de la face Est, j’étais bien content de ne pas le savoir en descendant. Courte remontée vers le Mont d’Arménaz, d’où le Pécloz ressemble à une grosse dent.

Je descends dans la vallée juste en-dessous pour me trouver un coin tranquille pour manger. Ce sera la table de pic-nic près d’un Chalet, avec vue sur les monts du matin. Trois chamois gambaderont dans la pentue face herbreuse. Je me couvre de toutes mes couches, entre la dépense de l’ascension et le vent frais, je sens que je me refroidis pas mal. Quelques rayons de soleil et les chips aideront à y remédier.

Une bonne descente sur un sentier plein de pierres, où je m’arrête tous les 100 mètres pour laisser passer les nombreuses personnes qui montent. Je suis content de retrouver le calme de la forêt qui va me permettre de rejoindre les prés de l’Arclusaz. Fraîcheur, oiseaux qui chantent au milieu des arbres, digestion, je n’en peux plus de baillements, mais ça fait du bien.

Les jambes commencent à fatiguer, je ne pensais pas devoir redescendre autant entre les deux vallées. Les prés retrouvés, c’est une piste forestière qui mène à une ferme presque en fond de vallon. Il ne reste plus très long pour atteindre le col de l’Arclusaz donnant sur la plaine. C’est une sacrée surprise de découvrir ce paysage bucolique caché derrière cette falaise. En me retournant je peux admirer l’arête par laquelle je suis monté ce matin.

Je me pose sur un caillou pour me reposer, profiter du paysage et peser le pour et le contre. Vais-je me lancer à l’assaut de la Dent de l’Arclusaz ou non ? Elle n’est pas très loin, 400m de dénivelé, mais mes jambes ne veulent plus monter et il y a une bonne descente qui m’attend.

Je profite de la piste pour courir un peu, et termine plus précautionneusement en forêt, sur un chemin plus traitre, et duquel j’entends le doux son de l’eau. Bien content d’en avoir terminé, mais surtout de ce superbe tour. Une très belle découverte. Je n’étais pas bien grand quand j’étais passé dans le coin en colonie de vacances à Jarsy.

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