A nouveau un week-end allongé qui va me permettre d’aller découvrir de nouveaux sentiers. Je vais profiter une nouvelle de pouvoir dormir chez mum afin de rayonner en Savoie à la journée. Pour le premier jour, je m’arrête sur la route depuis Lyon en Chartreuse à proximité du Monastère de la Grande Chartreuse, afin de réaliser l’ascension du Petit et du Grand Som. Agrémenté de quelques boucles à ma sauce pour allonger un peu la sortie.
Ce monastère est impressionant par sa taille, le nombre des toits et son emplacement, au fin fond du vallée et surplombé de sommets et de falaises. Un endroit propice au calme à l’origine et à la méditation je n’en doute pas.
Le sentier m’emmène un peu au-dessus de la Correrie avant de retourner au-dessus du monastère pour rejoindre le col de la Ruchère, juste sous le petit Som. J’y croise un sacré groupe d’au moins une vingtaine de personnes.
Plutôt que d’y monter moi-aussi directement, je redescends en direction du parking de Habert afin de remonter par le sentier d’été, qui se trouve contourner le Petit Som et nous faire rejoindre le col de Léchaud. De là, il ne reste qu’une courte ascension pour ce premier sommet, bien couvert de monde.
Petite redescente en direction du col de la Ruchère pour terminer le tour du Petit Som et remonter par l’autre côté du col de Léchaud. La descente n’est pas très pratique dans une large cheminée, mais ça passe assez bien. La remontée n’a qu’un passage étroit mais simple. Je passe une sorte de porte dans la roche pour profiter d’une petite pause repas à l’abri du vent et au calme.
Toujours un peu de monde pour grimper sur la « crête » et passer de l’autre côté afin d’y suivre le Sentier des Moutons. Bien indiqué et marqué, il grimpe très progressivement jusqu’au Grand Som, sans difficulté. Une superte vue sur la Chartreuse Est, du Granier à la Dent de Crolle, avec en fond la Chamechaude et le Charmand Som dans son coin.
Tout type de groupes, il doit y avoir toutes les dizaines de 20 à 60 ans. Et pas mal de personnes qui sont en itinérant.
Je ne traîne pas trop car il ne fait pas très chaud (vent + nuages). Descente rapide dans la prairie sous le sommet, puis plein Sud vers le Pas de la Suiffière. Quelques passages où il faut faire attention où poser les pieds, et s’aider des mains, mais rien de méchant là-encore, ça déroule. On retrouve ensuite la forêt, avec par endroit une vraie jungle de fougères, impressionant.
Arrivé en bas, une courte portion de route (300 m ?) avant de retrouver un petit sentier qui remonte vers la Correrie, où une fontaine bien fraîche est accueillie avec plaisir. Il me faut pousser un peu en bord de route jusqu’au pont des Allemands où je suis garé, heureusement en descente, c’est vite fait.
J’apprécie les nus-pieds pour reprendre la route pour rejoindre Chambéry par les Échelles. Difficile de s’habituer aux petites routes sinueuses quand on n’a conduit quasi que sur autoroute. Il va falloir m’y faire, les départs de balade sont souvent au bout de ce type de route.