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Porte du Diable et Cournouse

by François

On se réveille dans un beau brouillard, qui mettra un peu de temps avant de totalement se dissiper. Le fond de l’air est frais, il va falloir se couvrir un peu plus.

Sortie « chacun de son côté » aujourd’hui : je suis en forme pour continuer avec un bon tour à pied, alors qu’elles préfèrent se remettre en selle pour alterner les activités. Pas de soucis, on se retrouvera pour manger ensemble.

Je me gare à Saint Julien, après une première expérience dans les gorges de la Bourne. Elles ne font pas rire, je suis content de ne pas devoir y passer régulièrement ! Tout est bien vert au milieu des champs, avant de rejoindre le sous-bois. Un ensemble de cabane me rapelle quand on en construisait vers le pré Tilleret. Une belle vue par endroit sur les falaises surplombant la Bourne, et toujours au milieu de la brume.

J’arrive au premier point remarquable du jour : la Porte du Diable. Une belle arche de pierre sous laquelle le sentier nous fait passer.

Cela nous permet de nous rapprocher du Cirque du Bournillon. Pas beaucoup de vue dessus depuis ici, mais on peut tout de même admirer la cascade du Moulin Marquis qui tombe en son sein.

Alors que je longe les falaises pour rejoindre sa source, je tombe sur un, puis deux bouquetins qui me font une sacrée frayeur quand je les vois. Et ils ne veulent pas bouger du chemin ! J’essaye de les contourner en leur parlant calmement, et en espérant qu’ils ne vont pas me charger. Ils sont impressionants vu de près, on n’est pas serein quand on passe à moins de deux mètres d’eux !

Arrivée à la source au bas d’une falaise, dans une petite grotte où les randonneurs se sont amusés à fabriquer plein de cairns.

Je remonte ensuite sur le plateau et en direction de la Grande Cournouse, une avancée rocheuse qui s’avèrera assez décevante : pas la moindre vue.

Ma boucle sur la Cournouse faite, je descends par le pas des Voûtes pour pouvoir suivre un sentier à flanc de montagne. Je me demande un peu ce qui m’a pris quand je (re)découvre le dénivelé qu’il va me falloir remonter. Mais il fait frais, les arbres s’essuient sur moi à mon passage et il fait beau. Je poursuis donc avec cettre traversée sous la falaise qui rejoint le Pas de l’Allier donnant accès au plateau.

J’en ai tout de même un peu plein les jambes.

Retour vers Saint-Julien au petit trot, c’est quasiement tout en descente. Midi approche et le nombre de groupes de randonneurs augmente. Le parking est d’ailleurs quasi plein quand j’y reviens, content de mon tour et d’en avoir fini.

Je retrouve les frangines à la sortie de Villard-de-Lans pour un très bon pic-nic qui conclut ce long week-end dans le Vercors. On ne peut que se dire qu’on y était bien et que l’on y resterait bien un peu plus.

C’est toujours un vrai plaisir de se perdre dans la nature avec ces deux-là !

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