Je débute la seconde partie des vacances en montant la veille au soir au Bessat. Direction les Pyrénées avec toute la famille de Flo, en prenant leurs deux camions aménagés ainsi que ma voiture. Cela me permettra d’avoir un peu d’indépendance une fois sur place, car je ne fais pas autant de vélo qu’eux, et je dois pouvoir me rendre aux parkings de mes tours à pieds. Il y a en plus pas mal d’affaires dans le camion, et pas trop de place pour toutes les miennes.
Ça peut également me permettre de faire un ou deux jours de mon côté si j’ai envie, ou de rester un peu sur place en fin de séjour pendant qu’ils remontent. On profite de la soirée pour regarder tous ensemble les photos des Alpes.
On prend la route dans la matinée en prenant tranquillement les nationales et départementales, en direction de Saint-Énimie. On y arrive par le Causse de Sauveterre, plein de collines râpées, avant de plonger dans les gorges du Tarn. C’est vraiment beau.
Il y a beaucoup de monde dans le village, et peu de place pour se garer, du coup on file trouver l’emplacement pour la nuit sur le Causse Méjou, sur l’autre rive, près du Mas Saint Chély. Puis on redescend juste avec ma voiture, trouvant à un stationnement un peu en-dessous du village, près d’un emplacement de locations de canoe-kayak.
Il fait plus de 30°C, on est content de trouver un bord de rive sans personne pour se baigner dans le Tarn. Il y a un peu de fond et de courant au milieu, on peut y nager sur place, en faisant attention à ceux qui descendent les gorges. Tous ne sont pas très doués pour diriger leur embarcation. Ça fait un bien fou en tout cas.
En remontant et en s’engageant sur le petit pont permettant de changer de rive, un chauffeur est en plein milieu de la route dans l’autre sens. Il a décidé qu’il aurait la priorité (alors qu’il descend). Du coup il avance doucement sans se serrer ni vraiment me regarder pour que je me recule… Je me dégage, le laisse passer, et seul son passager me remercie d’un petit signe.
On s’engage à nouveau et croise un autre véhicule au milieu du pont, mais on peut passer en se serrant. Je ralentis, me colle au parapet et m’arrête. Il avance à bonne allure, nos rétroviseurs tapent et il trouve le moyen de me crier dessus… Heureusement que le reste du retour aux camions se passe bien.
Il y a un petit vent sur le plateau qui fait du bien pour passer la soirée et une bonne nuit.