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Col d’Aspin

by François

La nuit a été compliquée une nouvelle fois. Malgré la fatigue, le grand air et le frais, le sommeil a beaucoup de mal à venir. Puis le vent vient le perturber une fois installé. Le réveil n’est pas le bienvenu quand il sonne, mais l’on se lève tout de même.

Journée vélo tous ensemble en fin de matinée. On se gare à Ancizan pour pouvoir s’échauffer sur du plat avant de se lancer dans la première ascension. Je me cale dans les roues des parents pour y aller tranquillement sur les premiers kilomètres et ne pas me griller. Arrivés à la portion à 9.5%, plus grande déclivité croisée pour le moment, je pars un peu devant pour avoir on propre rythme de moulinage.

Ça grimpe rude, c’est essoufflé et suant que j’arrive en haut du col d’Aspin. Une pause snack qui fait un bien fou. Vue sur les Pic du Midi de Bigorre et troupeau de vaches en liberté. Vélos, voitures, motos et camping-car doivent faire avec.

Une bonne descente de l’autre côté, les mains en prennent un coup sur les freins, mais quel plaisir de se laisser aller, on est plus que récompensé par les efforts pour y monter.

La bifurcation pour la Hourquette d’Ancizan, arrive vite, un peu cachée par les arbres. De beaux paysages vont émailler cette seconde ascension, qui s’avère plus difficile pour les jambes alors que moins longue et moins pentue. Des sections faciles me donneront du fil à retordre, sans parler du dernier km.

Nous sommes accueillis au sommet par un troupeau d’ânes qui aimeraient bien profiter de nos barres de céréales.

Descente plus longue et raide, je dois mettre les mains sur le bas du guidon pour avoir assez de force et continuer de freiner. La fin est bien ralentie par des voitures qui roulent doucement sur cette toute petite route.

On profite du village pour faire le plein (nourriture et essence) et part à la recherche d’un endroit plus frais, car il fait plus de 35°. On trouve à se mettre à peu près à l’ombre, on est tous assommés par la chaleur, je suis totalement ailleurs avec la fatigue physique en plus. On profite un peu du bon torrent qui coule à côté.

On reprend la route pour passer le col d’Aspin et va se caler pour la fin de journée entre les 2 cols du matin. C’est l’heure de la sieste pour moi, difficile de rester concentré au volant, heureusement qu’ils ouvrent la route devant.

On se trouve un endroit à l’ombre des arbres avec un petit vent et un torrent, ça fait un bien fou. Il faudrait que je trouve des endroits comme ça autour de Lyon quand ça devient invivable… On laisse passer la fin de journée pour laisser les randonneurs partir et se trouver un emplacement pour la nuit. Pas beaucoup de place, du coup on se cale en bord de route, qui ne sera pas trop passante au global.

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