Home FranceOccitanie Lacs Caillauas et Pouchergues

Lacs Caillauas et Pouchergues

by François

Pas envie quand le réveil sonne à 7h. Il y a heureusement une superbe vue sur une mer de nuages quand on émerge du camion, ça donne du baume au cœur. On part à 3 en voiture pour Pont du Prat, au fin fond de la vallée voisine de la veille, pour aller voir deux autres lacs.

Départ au niveau d’une centrale hydroélectrique. Nous sommes dans une zone Natura 2000, le sentier de la première moitié d’ascension est borné par des explications sur la faune, la flore, et l’historique du lieu. C’est très intéressant, dommage que certains panneaux aient été abimés intentionnellement.

On coupe les lacets par le sentier raide, en se disant qu’on les prendra pour la descente, quand on n’en pourra plus. Il fait en tout cas bien au frais à l’ombre, et la brume ne vient pas jusqu’à nous, ce qui devrait nous permettre d’avoir de la vue.

On débouche sur une gorge qu’il nous faut longer sur plusieurs kilomètres, presque à plat, par le biais d’une corniche aménagée. Très sympa.

On débouche sur une vallée plus large où se trouve le refuge de la Soula. Il est collé à une centrale hydro-électrique, ça doit être énervant comme son à la longue. On plaint le gardien et les personnes qui y dorment.

On prend la direction du plus grand des lacs, celui de Caillauas. Le sentier y monte en grands lacets. Superbe vue en arrivant : au fond de son cirque, grand, bleu, avec de l’écume à cause du fort vent. On se croirait presque dans les calanques.

Difficile de se protéger du vent, on mange à peu près à l’abri et tente une mini-pause / sieste, mais c’est peine perdue.

On redescend juste un petit peu pour prendre un sentier qui reste à niveau, sous la forme d’une corniche de ce côté-ci. Il permet de rejoindre les deux lacs au plus court, en passant au-dessus de la sortie de la conduite forcée descendant vers le refuge (et sous l’arrivée du téléphérique associé). Un sacré travail là-aussi pour rendre le tout accessible, que ce soit au milieu des pierriers ou dans les falaises.

On débouche enfin sur le second lac, bien plus petit et moins rempli : Pouchergues. Il est lui aussi au fond de son cirque, c’est toujours impressionnant. Je ne me lasse pas de me trouver dans ces superbes endroits.

On grignote un morceau avant de repartir. Des rapaces à l’impressionnante envergure décollent et tournent dans le ciel. On longe le Clarabide en fond de vallée avant de remonter dans les myrtilles. Les filles nous font couper à un endroit pour accéder à un point d’eau vu depuis tout en haut, plus tôt dans la journée. Elles profitent d’une vasque à débordement pour se rafraîchir, je reste en bord de torrent, pas encore adepte des eaux froides même si je m’améliore.

Retour au refuge, d’où l’on reprend le sentier en corniche du matin, mais avec plus de lumière ce qui en change totalement l’apparence. On prend comme prévu la descente finale en passant par les lacets. Mais ils sont tellement plats et larges que l’on finit par reprendre la section raide pour en terminer plus rapidement.

Étonnamment peu de monde alors que l’on est dimanche et que le sentier est très accessible et éducatif.

On rentre à la station pour une seconde nuit sur place. Un vol d’hirondelles tourbillonne en folie autour de nous, comme la veille, sans qu’il n’y ait d’orage ni de pluie pour autant. Elles sont accompagnées, plus haut et plus délicatement, pas de nombreux parapentes.

Leave a Comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.