Partant pour une traversée, on file déposer ma voiture un peu en-dessous de la Mongie. Il y a toujours du brouillard et des vaches sur la route, il faut être prudent, surtout que l’on vient juste de se lever et on n’a pas encore pris le petit déjeuner. On repart avec le camion pour traverser le col et se garer au parking de la station de l’autre côté. La descente est impressionnante une fois le col passé, mais il y fait beau.
Petit déjeuner sur le parking avant de profiter des commodités de la station. Dommage que l’eau soit un peu chaude pour remplir les gourdes. On monte tranquillement en fond de vallée avant de laisser le GR sur notre gauche et nous engager dans des lacets débouchant sur le lac Dets Coubous, pas très rempli. Un peu de monde, il faut dire que c’est très accessible et renommé comme endroit.
On poursuit en direction de la Hourquette d’Aubert, un col que l’on voit au bout de notre vallée. passant entre lacs, étangs et mares. Le sentier est très progressif sur une bonne partie, avec une fin plus dans la caillasse, mais c’est bien beau tout autour de nous.
Un fort vent nous attend au col, avec des nuages noirs, mais cela rend la vue sur les lacs en contrebas encore plus belle. Craignant la pluie, on commence à manger sans attendre les parents. Ils vont redescendre par le même chemin alors qu’il nous reste une bonne trotte pour rejoindre la voiture.
On file bien couverts dans la descente, mais on enlève rapidement les couches. Fausse alerte pluie, elle n’était de toute façon pas prévue par la météo. Le lac d’Aubert est superbe avec sa petite île, en contrebas du chemin. Le lac d’Aumar l’est encore plus, et offre une première baignade pour les filles, l’eau étant trop belle (et chaude) pour ne pas répondre à l’appel. Pas trop de baignade dans ces conditions pour moi, j’ai l’estomac fragile, surtout sur la digestion. Et je n’apprécie pas trop d’être trempé pour la suite de la sortie.
On récupère le G10, qui nous emmène jusqu’au col d’Estoude. Depuis ce sentier à flanc presque plat, une belle vue sur le lac d’Orédon et la route que l’on aurait pu faire à vélo pour rejoindre le lac de Cap-de-Long, un peu caché dans le fond.
C’est une raide descente vers le lac de l’Oule, avec des passages en forêt bien sympas. Un grand panneau indique les différentes destination à son bord, mais aucune indication de temps. Difficile de renseigner les randonneurs et d’estimer le temps d’ascension de ce que l’on vient de descendre.
On quitte une nouvelle fois le GR à l’embouchure du lac pour monter tranquillement en fond de vallée le long d’un torrent jusqu’à un premier petit lac. De là ça grimpe un peu plus pour rejoindre le lac de Port-Bielh. Le panorama est une nouvelle fois magnifique.
Une petite pause grignotage avant de se lancer dans la dernière ascension en lacets pour la Hourquette de Caderole, assez courte finalement. On rejoindra à son pied le GR pour toute la descente.
Une descente tout dans les cailloux, ponctuée de nombreux autres lacs, tant que ça en devient un running gag à chaque détour de sentier. L’un d’entre eux les pousse même à retourner se baigner, alors qu’elles se disaient trop cuites pour y retourner en haut.
Deux ou trois lacs de plus, que l’on longe parfois d’assez près, avant d’enfin quitter les cailloux pour rejoindre des prés. Et la brume, qui ne semble pas avoir quitté ce côté du col de toute la journée. Elle n’apporte même pas de fraîcheur quand on commence à descendre dedans. On atteint la voiture juste après 19h, bien fourbus mais ravis de cette grande traversée.
Le temps de rejoindre un parking un peu au-dessus du départ de rando, de se doucher et de manger, il est déjà plus que temps d’aller se coucher, après avoir laissé le camion grand ouvert pour faire entrer le frais.