Le brouillard est toujours là quand on se lève. On monte se garer au parking sous le col du Pourtalet pour déjeuner puis faire un tour, et voir si c’est plus dégagé en altitude. Nous avions prévu de faire le tour du Pic du Midi d’Ossau, on verra pour éventuellement l’ajuster en fonction de ce que ça donne.
Nous croisons de nombreux troupeaux de moutons pendant notre grimpée au col de Soum de Pombie, au milieu des prés et sans beaucoup de vue. On commence à voir quelque chose au-dessus de 2.000, on va donc grandement réduire notre tour, qui redescend vers 1.500, pour ne faire que celui du Pic Peyreget.
On réalise une traversée à flanc dans la mer de nuages. Arrivés au col de l’Iou, on découvre enfin un peu mieux le Pic du Midi avec ses deux cornes.
On poursuit, en passant entre les deux pics, en terminant dans un grand pierrier avant le col où l’on se pose au soleil en prévision du repas. On décide de monter (sans les sacs) au sommet du Peyreget pour avoir une vue panoramique. Elle est superbe avec la mer de brouillard. Le côté français est coincé en-dessous mais l’Espagne a l’air plus ensoleillé.
Début de la descente après le repas, les filles se baignent dans le lac juste sous le col, avec le brouillard tout autour d’elles. On continue jusqu’au refuge de Pombie pour ensuite boucler au col du matin.
Des trouées nous permettent d’apercevoir des bouts de paysages au niveau du col du Pourtalet, avec un vent bien frais. Un groupe de traileurs devant nous semble vouloir faire fi du bon sentier et des indications à ne pas couper les virages. Dommage, ce manque d’éducation n’aide pas à la préservation de la montagne.
Goûter au camion en admirant 2 marmottes posées bien au-dessus de la route. On monte se garer au col pour avoir du réseau et décider ce que l’on fait. Pas de réseau côté français, mais nickel côté Espagne, sûrement grâce aux remontées mécaniques.
Le parc national d’Ordesa est assez loin pour une seule sortie, et la météo en ligne pas très concordante avec ce que l’on expérimente sur place. On décide d’aller passer la journée du lendemain en Espagne pour faire la rando prévue, proche de la frontière.
Direction Balneario de Panticosa. La route est plutôt cabossée de ce côté-ci de la frontière, avec des sections à 40. Il faut s’habituer aux nouvelles signalisations, même si elles sont proche des nôtres. C’est la première fois que je conduis en-dehors de la France.
Il y a un sacré changement de paysage également, c’est impressionnant. Il faudra revenir pour découvrir ce côté des Pyrénées, en plus de rattraper les sorties prévues et mises de côté cette année. On s’installe sur un immense parking près d’un lac et d’un centre balnéaire. L’endroit est très étrange : il y a des bâtiments neufs et propres qui en côtoyent d’autres abandonnés en cours de construction ou à moitié en ruines.
