Île de Porquerolles

by François

Le réveil n’est pas beaucoup mieux que la veille, j’ai replongé après la sonnerie. Mais la bonne forme de la veille me laisse penser que je pourrai faire le tour de l’île, même en prenant le bateau de 10h30. Me voici donc parti pour le port afin de traverser le petit bras de mer.

Pas trop de monde à bord ni en arrivant sur place, même temps que la veille, ça va être au top ! Je laisse les touristes louer des vélos et monte directement voir le fort surplombant le port, ce qui m’offre une belle vue sur le début de mon tour. Je m’engage, de nouveau en sens horaire, d’abord par une piste dans les terres avant de me rapprocher de la mer. Un petit détour par deux fortins avant de rejoindre une longue plage de sable.

La côte est n’est pas vraiment accessible, elle se fera sur une crête qui redescend vers la plage de la Galère. Celle-ci porte bien son nom, car le sentier que je pensais suivre n’est pas vraiment marqué, et en ressortir s’avèrera assez compliqué. Le sentier en sous-bois n’est pas très bien dégagé, et je me retrouve à suivre une trace de sanglier ne m’emmenant pas du tout dans la bonne direction…

Après avoir fait demi-tour, je retrouve heureusement assez vite le bon sentier qui me remonte vers le sentier des falaises. Un très bel itinéraire surplombant la mer, au milieu de la végétation. Je pousse jusqu’au radar des Salins, où je me pose pour manger.

De m’être perdu dans le sous-bois m’a mis un petit coup de pression. Me voici pris d’une crainte (infondée) de rater le dernier bateau pour rejoindre le continent. Il me reste pourtant du temps et de nombreuses opportunités de couper par le centre, mais rien n’y fait. Je repars au pas de course pour la seconde petite moitié.

C’est toujours par un bon sentier en hauteur, parfois une piste, que je longe la rive sud. Croisant parfois des vttistes et quelques randonneurs. Ça rassure parfois de croiser du monde après une bonne heure sans âme qui vive.

Je profite un peu moins de la portion ouest, faussement pressé par le temps, ne poussant pas pour faire le tour vers la pointe Saint-Anne, et ne longeant pas la côté au plus proche. Cela reste tout de même un bon moment, et je m’amuse bien sur ce sentier côtier. Nul besoin de pousser jusqu’en Bretagne pour trouver son bonheur.

Me voici de retour au port, avec de l’avance sur l’avant-dernier bateau. Qu’importe, je profite du soleil en l’attendant avant de rentrer tranquillement pour un repos bien mérité.

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