Direction l’un des sommets emblématiques du coin ce matin. Je crains un moment de ne pas arriver à quitter la station sans tomber sur une piste de VTT ou de kart, mais un perchiste me fournit un carte avec les sentiers piétons qui me sera bien utile. Je ne croiserai que deux de ces engins à quatre roues avant de retrouver les chemins tranquilles.
Je profite bien des sentiers plats en sous-bois avant d’arriver aux pieds de cet énorme rocher. Mon plan était initialement de débuter par la Petite Moucherolle, mais une fois au pied, je me décide pour passer « par la Fenêtre », via un itinéraire passant par les vires vu sur les topos, et sur lequel je vois quelques randonneurs.
L’entame à la base du monolithe est large, avec un fin câble permettant de visualiser l’itinéraire probable à suivre. Il faut ensuite se déporter sur la gauche pour rejoindre les vires, plus exposées mais toujours avec un sentier bien marqué. Il nous emmène à la fenêtre, joli point de vue sur la Petite Moucherolle.
Il faut cependant rester du côté gauche pour poursuivre l’ascension, avant de rejoindre la crête que l’on suivra jusqu’en haut. J’y croise plusieurs personnes qui descendent et me demandent confirmation que c’est bien praticable et donne bien accès au tour dans la paroi. Le sommet est vite là, avec vue sur toute l’enfilade des falaises bordant les plateaux du Vercors.
Je profite un peu de la vue, puis range mes bâtons pour prendre le chemin en direction du col des Deux Soeurs. Sauf que ce n’est pas large du tout et au-dessus du vide… Un rapide demi-tour, et des personnes au sommet me confirment qu’il y a du gaz et que c’est plus accessible à la montée. Mon vertige a beau me laisser en paix, je ne suis pas non plus à l’aise face au vide, la descente se fera par un autre endroit.
Je prends donc le sentier que je devais initialement monter depuis le col des Moucherolles. Et m’attendent entre deux ressauts un peu raide tout un troupeau de chamois (?) dans l’herbe, avec un garde à proximité du sentier. Je m’arrête un moment pour les regarder et les prendre en photo avant de poursuivre ma prudente descente. Les rochers sont assez stables et il y a toutes les prises nécessaires, je me retrouve vite dans un pierrier.
Courte et raide descente puis remontée pour rejoindre le lac de la Moucherolle avant un ressaut final pour descendre en suivant les pistes de ski. Je profite du restaurant d’altitude pour faire une pause à l’ombre et déguster de la tarte tatin, avant la descente finale.
Une belle sortie malgré les changements de programme, bien content d’avoir gravi ce sommet !