Pas de nuit en refuge pour le week-end en famille de cette année. La météo ayant été incertaine nous n’avions rien prévu avant le dernier moment, et le retour du soleil fait que tout est complet quand on se décide une semaine avant. Ce n’est pas bien grave, ce sera nuit en van / tente avant d’aller randonner le lendemain.
On se retrouve au-dessus de Aime (un week-end de 6000D, il y avait un peu de monde dans le village), au bord d’un ruisseau. Je me perds un peu avec maman en essayant de suivre le GPS qui cherche à nous faire passer par des chemins de terre, mais finis par trouver le bon endroit, aidé par le frangin qui est revenu vers la route pour nous guider. On ne se posera pas à l’endroit prévu initialement car des personnes s’y sont installées pour une soirée barbecue, et elles ne souhaitent par partager le spot. On trouvera un endroit plus plat et éloigné du torrent qui s’avèrera très bien une fois terminé leur va-et-vient.
Bon repas, on profite du calme et de la fraîcheur avant d’aller se coucher. Maman teste la couchette du bas du van, les enfants sur celle d’en-haut, Guillaume et Clara sont dans leur tente « 2 secondes » quatre place et moi dans une deux places qu’ils me prêtent.
Réveillé le premier, je me balade un peu le long du chemin pour admirer les couleurs sur les sommets et ramasser quelques framboises. Parfait en attendant le petit-déjeuner. On file ensuite se garer au parking de la chapelle de Saint-Guérin et se prépare pour la journée de marche.
La première partie monte bien, sous le couvert des arbres au début. On suit principalement le sentier qui coupe les lacets d’une piste forestière. Il finit par sortir dans des prés, où l’on prend un lacet avec maman pour éviter une section plus raide sous une croix. On rejoint le Chalet du Mont Rosset en coupant de nouveau, passant au milieu de grandes plantes entourées d’une odeur nauséabonde : l’évacuation des excréments des cochons s’écoule juste à côté. On fera une pause rapide un peu au-dessus.
Le paysage change et devient plus attrayant à partir de là, alors que l’on remonte un flanc de vallée et découvre de belles falaises et tout un tas de fleurs de toutes les couleurs. Une dernière portion de grimpette avant de tomber sur le lac.
Une bonne pause midi à profiter entre autres du pain de thon et d’un reste de salade de la veille, et à admirer le vol de rapaces (des vautours et une gypaète d’après un randonneur). Le coin est assez calme, il y a assez peu de monde et ils sont assez discrets dans l’ensemble. Seul le chien de l’un des groupes, pourtant installés de l’autre côté du lac, passera pas mal de temps à nous tourner autour à la recherche de nourriture.
Je file pendant la sieste avec le frangin pour monter au col du Mont Rosset, une centaine de mètres au-dessus, afin d’aller admirer la Pierra Menta et un petit bout du Mont-Blanc.
Redescente après une bonne pause, presque par le même chemin. On profite de nouveau des parterres de fleurs et des fraises des bois.
De retour au parking, on prévoit de s’arrêter à Aime pour boire un verre et prendre une glace pour ceux qui le veulent. On trouvera finalement dans la descente un coin plus sympa, loin de la chaleur et du bruit de la ville. Les enfants et moi prendront une gaufre myrtilles chantilly en plus du verre. Une bonne façon de terminer la journée.
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Joli reportage d’une superbe journée dans un cadre de montagne où l’on se sent bien !! . Un splendide panorama presque à 360°. Et bien fleuri : on retrouve les joubarbes, les gentianes printanières, les orchis, les fameuses campanules barbues etc…. Et une septuagénaire ravie d’avoir été coachée par vous 3 !