Rentré au gîte la veille sur la réserve, j’ai pris la mauvaise décision de ne pas aller directement faire le plein derrière pour avoir l’esprit tranquille. C’est donc après une mauvaise nuit à me demander si je vais bien pouvoir atteindre la station de Villard que je prends la route aux aurores, dans le brouillard qui plus est. Je profite au maximum des descentes pour économiser de l’essence, et ne pousse pas trop le moteur dans les montées. J’y arrive, soulagé, avec une vingtaine de kilomètres d’autonomie.
Le plein fait, je me gare sur le parking du supermarché pour mon dernier tour dans le Vercors, en commençant par un petit tour dans la vallée d’à côté (Autrans-Méaudres), toujours en partie dans le brouillard, l’humidité de l’air se condensant sur mes bras. Il fait bien frais !
Passage au col de la Croix Perrin pour redescendre sur Lans-en-Vercors, puis belle et rapide descente par la route principale jusqu’à Sassenage. C’est top d’aussi bien avancer sans pédaler ! De là un petit tour dans la plaine de Grenoble jusqu’à Seyssins pour rejoindre le début de l’autre route d’accès au Vercors.
Elle est un peu plus pentue que l’autre, traverse plus de villages, mais se fait tout de même bien. Je rejoins plus vite que prévu Saint-Nizier-du-Moucherotte, d’où il ne me reste plus qu’une quinzaine de kilomètres au profil plutôt descendant.
Passage rapide à l’Inter pour prendre de quoi manger tout en suivant l’avancée de l’UTMB, avant de prendre la route pour Chambéry en passant par la Placette.