Me voilà installé sur Nantes, le plus gros des cartons vidé et des affaires rangé. Je file prendre un peu l’air à vélo malgré le froid mordant. Pas un grand tour, juste de quoi faire tourner les jambes et m’oxygéner un peu. J’y vais un peu au pif, suivant une direction générale et en m’écoutant pour voir quand faire demi-tour.
Je reste au Nord des marais car les intempéries des derniers jours ont bien fait monter le niveau de l’eau, et certaines routes les traversant devant être inondées. Je passe entre de nombreuses zones transformées en petits lacs. Mes observations aviaires restent compliquées, hérons et cigognes s’envolant alors que je suis encore loin, et pourtant silencieux à vélo.