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Cercle d’Or

by François

Réveil sans trop de difficultés malgré la courte nuit et le stress des derniers jours. On déjeune tous les 6 ensemble et commence tranquillement à se découvrir. Le buffet est normal, on peut goûter aux biscuits qui étaient produits à cet endroit avant et il y a de quoi bien manger pour tenir jusqu’au midi.

Direction la salle de bain avant de répartir les affaires dans les sacs, et ne laisser que le nécessaire dans le sac à dos que l’on va prendre avec nous dans le van. Pas facile dans cette chambre tout en longueur avec le va-et-vient mais on s’en sort.

On rencontre le guide et les 2 derniers du groupe – Daniel et Régine – ce qui porte notre petite troupe à 8 personnes, un nombre parfait pour le voyage. Nous aurions dû être 10 mais un couple n’a pas pu prendre l’avion et a dû annuler le voyage. On met les valises dans la remorque, monte dans le van prévu pour 15/16 et direction le cercle d’or de l’Islande, un circuit réalisé par les touristes en format croisière et ceux qui ne s’éloignent pas trop de la capitale.

Un premier arrêt pour admirer le plus grand lac du pays : Þingvallavatn. De très nombreux cairns jonchent la plaine près du parking, construits par l’armée de touristes qui s’y arrête.

Notre première visite s’effectue à Thingvellir, la vallée du parlement, haut lieu de l’histoire islandaise. C’est là que se tenaient les sessions d’été de l’Alþing, l’antique parlement d’Islande établi en 930 (l’Islande est l’une des premières république du monde). Plus de traces de ces évènements – les structures étaient fabriquées juste pour l’occasion. Mais on peut admirer la faille principale qui traverse l’île, qui se trouve être la dorsale océanique délimitant les plaques tectoniques Américaine et Européenne.

S’y trouvent également la résidence d’été du premier ministre ainsi qu’une église. Les monuments religieux que l’on croisera ne seront pas très imposants car le pays était luthérien, les catholiques n’avaient donc pas les mêmes moyens qu’en France. Une petite cascade et son étang viennent parachever le paysage malgré leur histoire assez sinistre : c’est ici que l’on noyait les femmes condamnées à mort (alors que les hommes étaient pendus).

Un phénomène de halo est présent autour du soleil durant toute notre visite du site, l’effet est assez surprenant quand on n’a pas l’habitude d’en voir.

On reprend la route direction Geysir. On se pose un peu plus loin pour manger dans un coin tranquille en forêt avec table, abri et toilettes (propres, avec papier et savon, ça ne finira pas de me surprendre tout au long du séjour). Au menu sandwichs faits par nos soins avec au choix salami, peperoni, mouton fumé, tranche de fromage, … fruits et café comme dessert. On mange en-dehors de l’abri car il fait bon au soleil.

Retour à Geysir pour admirer le geyser. Pas celui qui donnera son nom à ce phénomène, car il ne fonctionne plus depuis juin 2000 en raison d’un séisme, mais Strokkur, plus petit et tout aussi impressionnant. On peut tout de même voir l’emplacement de Geysir juste à côté.

On grimpe sur les hauteurs afin d’admirer le panorama qui s’offre à nous avant de regarder le phénomène de près. C’est impressionnant de voir de la vapeur d’eau s’échapper d’un peu partout, ainsi que les petites mares d’eau chaude, parfois brûlante.

On se rend ensuite à Gullfoss, une gigantesque cascade à deux niveaux se jetant dans un ravin orné d’orgues basaltiques, aussi appelée « la Chute d’Or ». Très impressionnante, surtout que l’on peut s’approcher au plus près du courant, elle n’est pourtant pas la plus importante du pays. Les embruns forment des arcs en ciel et on a l’impression d’être sous la pluie à certains endroits.

On reprend la route en passant par une chemin réservé aux personnels d’une retenue d’eau. Le guide assure le chauffeur qu’il n’y a pas de soucis, qu’il a l’habitude de passer par là en 4×4 comme raccourci et éviter un long détour. Il le rassure d’un « we’re part of the staff », car le site est protégé par des caméras de surveillance. Petit arrêt pour dégonfler les pneus avant de passer des routes aux pistes, pour ne pas risquer de casser une essieu et assouplir la conduite. On en profite pour admirer le volcan Hekla au loin, ainsi que la plaine de cendres qui s’étend entre le volcan et nous.

Ce trajet sur piste nous fait découvrir des paysages totalement différents, bien loin de ce que l’on peut croiser chez nous ou même des premiers kilomètres de la journée. Tout n’est qu’alternance de cendres et de lichens.

Arrivée à notre logement, une maisonnette parmi d’autres et des tentes, au milieu de nulle part. Un hall d’entrée qui fait sas thermique et pour se déchausser, un toilette et une grande salle qui fait dortoir / salle à manger / cuisine. Les douches sont à part et payantes (500 kri, 3€ environ) avec d’autres toilettes. Le guide prépare le repas du soir (soupe / riz et poissons blanc / fraise en boîte) et on donne un coup de main pour préparer le taboulé que l’on aura en pic-nique le lendemain midi.

Il nous montre la route que l’on a fait le jour même et nous présente le planning pour la suite, puis tout le monde va se coucher. Nuit un peu plus difficile car on est plus nombreux et il y a plus de bruit, mais on se repose tout de même.

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