Lever, petit déjeuner (avec du beurre de cacahuètes, j’en aurai fait ma cure), pliage de valise et nettoyage du logement avant de reprendre la piste. On fait un premier arrêt après une montée assez abrupte (le chauffeur voulait nous éviter de grimper à pieds) afin d’admirer un lac de cratère : le Ljotipollur. Je découvrirai en rentrant et en regardant les photos de ma mère qu’elle y était également allée.
La piste nous fait toujours passer dans des endroits sauvages, perdus au milieu de nulle part.
Direction une cascade (Ófærufoss) en fond de vallée après une bonne demi-heure de marche. Le déplacement vaut le détour, et la trichromie pierre/pousse verte/eau est très dépaysante. La vue depuis le promontoire est également impressionnante.
En raison de la petite pluie, arrêt dans un refuge/camping pour manger la salade de pâtes préparée la veille, puis toute petite balade digestive derrière le bâtiment pour voir nos premiers orgues de basaltes.
Retour sur la N1, la route nationale faisant le « tour » du pays sur 1.339 km. On va voir les pavés de l’église pendant que le chauffeur regonfle les pneus. Il s’agit d’une formation volcanique en forme de pavés de 5 à 9 côtés.
On continue de contourner le glacier du Vatnajökull, plus grand glacier d’Europe (plus grand que la Corse) pour se rendre au lac glaciaire du Jökulsárlón afin d’y faire un tour en zodiac et s’approcher du glacier en navigant au milieu des icebergs. On enfile un sacré équipement pour nous protéger du froid en cas de chute dans l’eau !
Un peu de route jusqu’à notre logement du soir, une école qui sert d’hébergement l’été comme un peu partout sur l’île. On y dort à 4, les 4 « jeunes » ensemble et les 2 couples dans une autre chambre. Après une bonne douche direction le réfectoire. Au menu du soir :
- Soupe de choux fleur
- Côtelette de porc marinée et purée
Régine et Alexandra récupèrent chacune une banane au chocolat préparée par le guide d’un groupe espagnol, que je termine car elles n’ont plus faim. On profite de ce lieu civilisé pour recharger les appareils photo. J’avais du me restreindre ces deux derniers jours car ma batterie ne tient plus vraiment la charge.