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En longeant la côte

by François

Journée maussade, il pleut et il y a énormément de vent (des rafales à 60 km/h). On va tout de même faire quelques « visites » sur la côte Sud.

On commence par un petit tour dans un champ de lave que traverse la N1.

On va ensuite voir les macareux. Pas facile de prendre des photos avec toutes ces rafales de vent mais on peut tout de même les admirer car ils sont posés assez proche de nous.

Puis direction les falaises de Reynisfjall, avec sa grotte en orgue de basalte et sa plage mi-galet mi-sable noir. On ne traîne pas trop mais on profite des éléments presque déchaînés.

Après être passés dans une supérette (achat de cartes postales pour moi, de haddock séché pour d’autres), le guide nous trouve de la place dans une salle commune de Vik pour manger à l’abri du mauvais temps. Il ne fait pas chaud et il y a quelques fuites au plafond, on ne reste donc le minimum.

C’est l’occasion de voir que toutes les petites villes sont autonomes. Pas plus de 800 habitants mais tout ce qu’il faut pour passer l’hiver boréal : écoles, hôpital, maternité, …

La route nous emmène à une suite de cascades impressionnantes, à commencer par la première – Skogafoss – qu’un escalier de plus de 500 marches nous permet de gravir. Je fais avec mon vertige pour monter sur le belvédère et admirer la chute d’eau, avant de remonter avec le groupe en admirer deux autres en amont sur la rivière.

Premier coup d’oeil au célèbre Eyjafjallajökull, pourtant pas le plus impressionnant volcan de l’île.

Direction une autre cascade – Seljalandsfoss – derrière laquelle il est possible de passer, très sympa comme expérience que de pouvoir tourner tout autour !

Retour sur la piste avec d’impressionnantes traversées de gué, et un petit arrêt au pied d’une des langues glaciaires, où notre chauffeur s’énerve un peu en voyant des drapeaux de l’Union Européenne sur les installations (panneau d’information et table/banc). Il est contre l’entrée de l’île dans l’Europe car il craint que ça ne limite les possibilités à ses 300 millions d’habitants, plutôt qu’au monde entier. Ses positions politiques sont assez tranchées et parfois un peu extrêmes.

Arrivée dans la vallée de Thörsmork pour notre première et seule nuit en refuge, que nous partagerons avec une 30aine de personnes. Les installations sont au top (terrasses en bois de partout), le paysage environnant super et on passe une très bonne soirée. Je me pose pour un lire un petit peu avant de descendre aider au repas.

Baudouin se démène plus que d’habitude pour nous offrir un superbe repas. Il commence par une petite surprise locale : du requin. Sa chair est enterrée pendant un certain temps pour la débarrasser de l’urée. On fait passer le morceau avec de l’alcool de pomme de terre local : Brennivin. C’est aussi fort en degré que de la vodka mais moins fort dans le gosier, et ça aide à passer le tout.

Pour le menu de ce soir, c’est festin :

  • Soupe tomate épicée
  • Gigot agneau et patate douce cuits dans braise
  • Poire au chocolat

Délicieux !

La nuit se passe bien malgré le monde, seul le velux sans volet au-dessus de moi me gêne un peu avec le lever très matinal du soleil.

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