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Gozo Sud-Ouest

by François

Lever un peu plus tranquille que la veille, mais pas trop non plus. Nous avons prévu de partir vers 9h pour la grande traversée vers Gozo, et il nous reste du ménage à faire en plus des activités matinales habituelles. On s’en sort pas trop mal tout de même et on rend les clés au père de Ruth vers 9h15, qui fait un check-up rapide avant de nous souhaiter un bon voyage.

La méthode « on verra bien » ayant bien fonctionné la veille, je n’ai fait que vérifier la fréquence des bus pour Cirkewwa : un tous les 1/4h en alternance sur 2 lignes ! Pour une fois qu’ils ne partent pas à la même heure pour la même destination, chapeau ! On se pose à Riche, à la sortie de Birgu pour attendre le 1er bus qui pourra nous déposer à la Valette. Ce sera un 4. Son trajet est un peu plus long que les autres mais ça circule plutôt pas mal ce matin.

On change de « terminal » à la Valette pour attendre le 41 qui arrive sous 10 minutes. On arrive à se trouver une place assise pour les 1 heure et plus de 70 arrêts qui nous attendent pour traverser l’île, et arrivons même à caler les valises sous les sièges pour ne pas être gênés. Le voyage se passe sans histoire et nous permet de découvrir un peu plus du pays, dont la rotonde de Mosta qui ressemble beaucoup au Panthéon de Rome. La fin du trajet est plus difficile avec de nombreuses montées/descentes sinueuses qui secouent dans tous les sens, mais on finit par apercevoir les deux soeurs Gozo et Comino, toutes proches de Malte.

Pas trop de monde au ferry, où l’on apprend que l’on ne paie son billet qu’au retour ! On ne patiente que le temps de passer aux toilettes et de s’asseoir quelques minutes avant de pouvoir monter à bord. Midi étant là, on se prend des wraps à grignoter à l’intérieur, puis cap sur le pont extérieur pour profiter de la vue et du soleil. L’arrivée sur Mqar nous fait découvrir des églises plus proches de celles que l’on connait, avec le « clocher » pointu plutôt qu’avec ses dômes rappelant les orbes papales.

Le 301 nous attend au port direction Rabat/Victoria où le 306 (qui ne passe que toutes les heures) nous redescend sur Xlendi, lieu de villégiature pour ces deux prochains jours. On récupère les clés au restaurant après avoir appelé le propriétaire, et une serveur nous montre l’appartement. La vue sur la baie depuis le salon est juste magnifique, et l’appartement assez bien dans l’ensemble.

On se pose quelques minutes pour voir ce qu’il y a à faire, et se reposer un peu du trajet qui fut long même si tout s’est très bien enchaîné. Ce sera direction Dwerja, avec pause à Victoria si la correspondance ne se fait pas, ce que les horaires semblent annoncer. La chance nous sourit de nouveau et on arrive à l’avoir avant qu’il ne parte. Route difficile, avec une fin digne des routes de montagne car longeant une dépression avec ponts de pierre pour passer la « vallée », mais quelle destination ! La Fenêtre d’Azure nous y attend, majestueuse arche de pierre au-dessus de la mer. Vue splendide avec la mer à perte de vue. On y reste un petit moment à contempler le magnifique paysage.

Retour à l’arrêt quelques minutes avant le bus, mais trop de monde, on ne peut pas monter… Il faut dire qu’un seul bus par heure pour une telle destination, ça ne fait pas lourd… Le chauffeur nous dit que l’on attendra moins de temps, un autre bus est en route. Vraie/fausse information, il faudra patienter 40 minutes avant de le voir arriver. Le côté positif est que le bus est moins plein que celui manqué et que l’on est assis.

Retour à Victoria pour un petit tour dans la ville. On passe par un magnifique parc arboré admiré à l’aller. Il y en un peu partout sur l’île dans les villes, il fait bon s’y poser sur un banc et les admirer. Détour pour l’habituelle pause technique dans l’un des nombreux toilettes publiques de la ville. On flâne dans les rues de la citadelle, admirant la vue dégagée aux 4 points cardinaux depuis ses hauteurs. De nombreux travaux d’aménagements y sont en cours, retraçant l’entrée avec des pierres taillées mécaniquement. Où s’arrête l’entretien du patrimoine / aménagement pour accessibilité, et où débute la modification « moderne » ? La limite est difficile à tracer.

Un petit tour au supermarché (un vrai, avec du choix) de la capitale pour avoir de quoi se faire à manger sur place, puis attente du bus pour rentrer.

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