Nuit tranquille au calme, et le camion est assez grand pour que j’y installe ma carcasse, mais réveil aux aurores avec l’arrivée des premiers randonneurs. On découvre, en écoutant leur discussion pendant qu’on petit déjeune, que la route par où on est monté la veille est en fait fermée, on n’a pas pu vu le panneau avec la nuit ! Certains de leur groupe ont suivi la déviation ce qui leur a pris 45 minutes de plus… on est bien content de l’avoir manqué !
On les laisse partir devant avant de prendre la route un peu avant 10h. La randonnée débute par la traversée d’un grand plateau bien fleuri, avec en ligne de mire le sommet de la journée : le Grand Veymont.
Après une bonne heure de marche dans la prairie on entame la montée jusqu’à un premier col, au milieu des pierriers, accompagnés par un bouquetin solitaire qui se balade pas très loin (un jeune avec son duvet ou vieux mal léché ?). Une belle vue sur les sommets parfois encore enneigés, avec le Mont-Blanc tout au fond.
Encore 400 m de montée et on atteint le sommet du Grand Veymont avec, surprise, une superbe vue sur le mont Aiguille et les plateaux avoisinants. Le spot idéal pour manger face à ce paysage, sans trop de monde aux alentours sinon quelques si ce n’est quelques oiseaux noirs au bec jaune qui nous tournent autour et veulent piquer nos chips et sandwichs.
Descente vers le haut plateau une fois restaurés, avec un petit passage en mode glissade sur un gros névé. Une fois en bas on se dit qu’est bien content d’avoir fait le circuit dans ce sens-là, la montée aurait été plus tendue.
On avance tranquillement sur le plateau supérieur et, quand on arrive à notre intersection pour redescendre sur les plateaux inférieurs, la vue est tellement belle qu’on n’a qu’une envie : continuer sur notre lancée. Vérification sur la carte que le détour n’est pas trop long, et on reprend le chemin au milieu des gentianes.
S’y trouve également un étonnant petit arbre solitaire au milieu de la prairie, star de tous les photographes qui passent dans le coin (et on fait pareil)
Descente tranquille pour retrouver le plateau de départ, en croisant quelques VTTistes, dont certains à assistance électrique (!). Une petite ferme avec ses fontaines, on retrouve le chemin du matin et rejoint le parking.
Petit goûter avant de prendre la direction de Corrençon en Vercors, pour s’installer sur le parking du Clos de la Balme. On fait un petit crochet par les boutiques du coin afin de trouver de la crème solaire : le pot que l’on a est vide et on a comme qui dirait déjà bien pris des couleurs. Peu de boutiques ouvertes en ce jeudi de l’ascension, un loueur de matériel nous donnera 2 échantillons qui iront bien pour le lendemain.
Installation du camion, repas du soir, un peu de lecture et au dodo.
Tracé de la sortie sur Movescount