Lac de Monteynard

En route pour Treffort afin de découvrir le lac de Monteynard avec deux objectifs : tester mon vertige sur les passerelles himalayennes et faire une première sortie type trail. Vu que je ne suis pas sûr de pouvoir traverser j’ai opté pour un aller-retour : soit je rentre tout de suite dans mes pénates, soit j’ai droit à une double-dose de vertige !

Arrivé tôt sur place pour profiter de la fraîcheur et qu’il n’y ait pas trop de monde, je préfère être tranquille pour faire mes essais. Garé à l’ombre sur le parking des vignes (Treffort), il n’y a que des pêcheurs et des runners pour le moment. J’entame avec le sentier « sportif » qui longe le lac avant de remonter en direction du sentier normal pour les promeneurs, poussettes et VTT. C’est calme, paisible, qu’est-ce que ça fait du bien de se balader dans la nature !

La passerelle de l’Ébron, la plus petite (180m, entre 45 et 85m de hauteur en fonction de la hauteur du lac) se profile après environ 2 km. Les abords sont assez tranquilles avec un espace plat entouré d’arbres qui masquent le lac en contrebas (et des sanitaires), ce qui permet de s’en approcher sans crainte. J’avance de quelques pas sur la structure grillagée avant de faire demi-tour pour retourner sur la terre ferme… Je n’ai pas forcément ressenti de vertige mais je n’ai pas pu aller plus loin. Je tourne, à me dire que je ne vais pas déjà faire demi-tour ! J’essaye de ressentir ce qui se passe vraiment : il semblerait que mon cerveau prenne de l’avance sur les vraies sensations et que ce soit plus l’appréhension de la peur que la peur qui me bloque… Je me décide à retenter l’expérience en avançant d’un bon pas régulier les yeux fixés sur l’autre extrémité et la main qui suit la rambarde. Et me voilà de l’autre côté !

Le chemin se poursuit en forêt, on aperçoit le pont de Brion plus haut sur l’Ebron, puis grimpe au sommet d’une petite colline d’où l’on peut voir une bonne partie du lac et la passerelle en contrebas.

Descente de la colline en passant par un champ suite à une mauvaise lecture du balisage jaune, alternance de montées et de descentes presque au bord du lac dans la forêt avant d’atteindre la passerelle du Drac, un poil plus longue (220m, pour la même hauteur). J’applique la même technique et passe sans soucis de l’autre côté, pour poursuivre le chemin sur quelques centaines de mètres et trouver une vue dégagée (et accessoirement un banc pour soulager mon genou…)

Retour par le même chemin, on se double 2/3 fois avec un autre traileur qui a oublié de faire le vide dans son camel bag et n’a pas envie de s’arrêter pour corriger cette erreur (ça glougloute !). Les 2 passerelles passent bien, même s’il y a du monde sur celle de l’Ébron que je dois doubler. J’arrive à m’arrêter quelques secondes pour prendre des photos, mais sans trop regarder ce que je fais pour rester concentrer sur la destination. J’en termine en passant par le sentier familial, puis petite pause midi au bord du lac pour se détendre et profiter un peu des lieux tout de même.

Tracé de la sortie sur Movescount