Après mes premiers mois de reprise je me décide à prendre une semaine de vacances. Le choix de la destination est vite trouvé : l’île de la Réunion, où je n’avais pas pu aller en début d’année en raison de la saison des pluies. Je repasse par l’organisme Huwans par lequel j’étais parti en Islande il y a maintenant 3 ans, et qui propose différents treks. Pour moi ce sera la « traversée des cirques aux pitons en 10 jours », qui propose 6 jours de marche et peu de transferts.
Je passe par l’habituelle étape de préparation des affaires sur les dernières semaines, avec quelques achats de matériel pour être paré : draps de sac, veste coupe-vent, batterie solaire, … Tout est plié la veille du départ, et ce coup-ci j’ai bien tout ce qu’il me faut !
Départ de chez moi en milieu de journée pour attraper le TGV à la gare de la Part-Dieu. Petite surprise : étant à destination de Lille / Bruxelles, ce n’est pas un TGV habituel. Il ressemble plus à un TER à l’intérieur et il me faut un petit moment pour trouver les numéros de place. Mais le trajet se passe bien si ce n’est un peu de retard.
Arrivé à Roissy, l’accès à mon terminal se fait rapidement, il est tout proche de la gare SNCF. Les horaires ne collant pas tout à fait avec l’heure de mon vol j’ai 3 bonnes heures d’avance, mais je peux m’enregistrer et déposer mon gros sac à dos pour la soute. Les portiques de sécurité sont expédiés, je peux me caler vers ma porte d’embarquement pour me regarder tranquillement des séries.
Embarquement en milieu d’avion et de rangée extérieure (31B), ce ne sera pas le top sur le long. Heureusement chaque siège a un bel écran de 10 pouces permettant de regarder des films, ce sera une aubaine car la nuit va être longue !
Décollage à 19h30, le repas est servi 1h après. Je me regarde deux films avant d’essayer de dormir. Il y a plus de place pour mes jambes que lors du vol pour la Martinique, le dossier s’abaisse plus et il y a même un repose jambes, mais je suis tout de même trop grand et j’attrape vite mal un peu partout, ce qui m’oblige à me tortiller sur mon siège. Les 11 heures de vol se font sentir. Je finis par rependre un film vers 6h (local) après avoir un peu somnolé.