Lever un peu matinal après une courte nuit (le burger de la veille a été long à digérer), on prend la route pour Gresse en Vercors afin de faire un bon tour dans ce massif. L’occasion d’admirer le mont Aiguille sous différents angles, ce sommet est vraiment magnifique, même s’il ne m’attire pas trop (trop vertigineux).
Au programme du jour : le Grand Veymont, que l’on avait fait l’année dernière, mais depuis l’autre côté du col ce coup-ci. On s’est prévu un tour un peu plus grand que la famille pour pouvoir (essayer de) courir tout en se retrouvant à certains endroits.
Le sentier grimpe sévère en forêt avant de poursuivre en plein air sous les falaises. Je ne pensais pas que le massif était si abrupte de ce côté-ci quand on était en haut !! Un peu de monde, parfois des groupes, mais il est aisé de les dépasser tout en profitant du paysage jusqu’au col.
La fin de l’ascension est entrecoupée d’arrêts pour observer les animaux (des bouquetins) un peu partout autour de nous. Ils semblent perdre le pelage d’hiver, à moins que ce ne soit des jeunes. Superbe panorama au sommet pour ne pas changer.
Tout le monde arrivé, on décide de descendre un peu plus pour le repas, histoire d’avoir moins de vent et de monde, et ça évitera de faire cette portion abrupte du sentier avec le pic-nic sur l’estomac ! Un troupeau de bouquetins nous attend sur le petit plateau, ainsi que des marmottes en face de notre spot pause, surtout visibles aux jumelles. Merci Claudie pour avoir porté le ravitaillement !
Après cette bonne pause, on repart en courant de notre coté sur le magnifique plateau que l’on avait tant apprécié la fois précédente et sur lequel on fera le même détour. C’est vallonné, le sentier entre terre et herbe, un vrai plaisir pour courir et se remettre en jambe.
Bien redescendus, on récupère le GR pour le trajet retour. J’en ai plein les pattes et n’est plus trop de volonté, ça sera marche rapide sur un sentier presque inexistant, on suit des cairns en pleine forêt puis prairie. Assez étrange pour un chemin de Grande Randonnée. Il fait bien chaud et on ne serait pas contre une bonne fontaine d’eau fraîche, mais l’eau est plus que rare sur ce plateau calcaire.
On les retrouve dans la dernière ascension au col, avant d’entamer la descente avec un bouquetin qui me surprend avec des petits au premier tournant. Juste avant que je ne sois à deux doigts de finir sur les fesses à cause d’un névé en pleine fonte. La descente est un peu difficile, les jambes sont fatiguées de la vieille en plus de ce que l’on a fait aujourd’hui. Un peu de marche au milieu permet de me relancer pour la fin.
On finit les pieds dans le torrent pour se rafraîchir, et j’en bois un bon litre d’eau fraîche pour réhydrater après cette longue sortie. Un très bon goûter nous attend avant de prendre la route pour rentrer sur Lyon.