La soirée avait été un peu fraîche entre le vent du nord et le soleil caché derrière les nuages, le réveil est dans la même veine : il fait 5°C dehors comme dans le camion. Aucune envie de sortir de la chaleur de la couette mais il faut se lever… Je réchauffe rapidement mes affaires sous la couette et m’habille chaudement pour le petit déj. Du givre se forme lorsque l’on essuie la table, étonnant !
Départ depuis le camping avec les premiers rayons rayons de soleil, on est en short mais bien couverts en haut, je suis un vrai oignon avec toutes ces couches. On reprend le chemin longeant le torrent emprunté la veille en fin circuit jusqu’à l’impressionnante cascade de la Pisse.
Ça monte ensuite pas mal sur un petit sentier en lacets dans la forêt de mélèzes. Elle est bien claire, il y a une bonne régénération au sol et les branches sont toutes douces quand on les frôle. On rejoint le torrent se transformant en cascade.
Quelques centaines de mètres plus loin, découverte du lac Miroir… Bien recouvert par les joncs, difficile de retrouver l’origine de son nom, heureusement le panorama vaut le coup d’œil. Petite pause sucrée avant de se remettre en route.
On longe un torrent coulant dans une sorte de « canal » épousant le relief du terrain avant de remonter un peu jusqu’au replat. Sûrement fait de la main de l’homme mais bien intégré maintenant.
Le chemin monte ensuite droit dans la pente, avec quelques lacets. Peu large, un peu glissant, je ne suis pas toujours à mon aise avec en plus les jambes assez lourdes. J’essaie de faire abstraction de l’environnement pour continuer à avancer.
On arrive au pas du curé, la fin de mon petit calvaire « vertige », un bon petit moment repos / pic-nic à admirer le paysage, avec même le mont Viso bien visible en arrière plan. On profite, Flo pousse en montant rapidement jusqu’à la Collette Verte. Ça chauffe bien quand le vent se calme.
Descente dans le pierrier, dans lequel on retrouve nos amis les marmottes qui semblent affolées de voir du monde et sifflent à tout va dans le vallon de Pelouses.
Ça fait du bien de fouler un peu du sentier à vache, c’est plus reposant. La vue se dégage un peu en sortie de vallon et l’on aperçoit le massif des Écrins dans le fond, tandis que des falaises accueillent quelques grimpeurs. Passage à côté d’une bergerie et de son parc, les moutons sont tous calés à l’ombre dans un coin. Le sentier se poursuit, à flanc et en forêt
Arrivée au belvédère de la Mourrière d’où l’on voit bien tous les alentours. On y croise un groupe de retraités terminant un grand tour en itinérant.
Descente bien cassante via un sentier caillouteux parfois bien pentu, je ne rêve que de retrouver un chemin sans aspérités pour passer en mode automatique et ne plus avoir à surveiller où je pose les pieds. Bien fatigué par le tour, les bâtons sont plus que d’une grande aide pour m’appuyer dessus, les dragonnes me laisseront quelques souvenirs aux poignets.
On rejoint enfin le fond de la vallée, petit passage par Ceillac pour acheter du pain et le goûter (des cookies chocolat/framboise, miam!), puis retour au camping en regardant les nombreux parapentes du jour. Ce soir, ce sera dîner dans le camion.
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C’est vraiment très très beau ! Les couleurs, les lacs et l’alternance de coins verdoyants et de parties plus minérales ! Floriane a bien choisi ce lieu de randonnées. 19kms et 1300 m de dénivelée, on peut en avoir plein les pattes le soir, même si on est jeune et en bonne santé !!