Lever encore un peu frisquet mais plus tard, ce qui nous permet de se réchauffer au soleil pendant le petit dej. On plie ensuite bagages pour changer de lieu de villégiature. L’occasion de s’arrêter pour regarder le tunnel dans lequel coule le torrent.
Direction la route du col de l’Izoard où l’on s’arrête à Brunissard pour un petit tour de VTT. Les camping-cars étant interdits plus haut, on fera un peu de route avant d’accéder à la piste, mais ça nous mettra en jambes. On rejoint la piste empierrée qui grimpe en lacets jusqu’à un replat avec restaurant et yourte. Une traversée sur deux est assez rude mais l’autre plus plane permet de se reprendre.
Poursuite de la piste pour rejoindre les chalets de Clapeyto avec un petit coup de cul que je finis en poussant le vélo… Les chalets sont bien restaurés et semblent perdus au milieu de nulle part.
Début des hostilités maintenant : on sort du sentier principal pour faire la montée au col via un tracé plus technique : boue, cailloux, sente dont les bords lèchent les pédales, c’est un peu la galère pour moi… Je pousse pas mal le vélo, jure 1 ou 2 fois quand il ne suit pas la trajectoire que je souhaite ou que le genou tape dans le guidon. Je termine en portant le vélo sur le dos, imitant Flo sans l’art ni la manière, mais on arrive au sommet !
La descente débute par quelques ressauts nous emmenant jusqu’à des lacs où mangent quelques randonneurs.
Puis c’est la grande descente, avec des passages parfois un peu raides. Il y a de quoi bien s’amuser, juste un déraillement et un presque par-dessus le guidon émaillent le tracé.Retour sur la piste aux chalets, et on peut alors bien se laisser aller, en faisant attention aux virages en épingles. On croise très peu de monde ce qui est un plus. La toute fin sur la route est encore d’un autre niveau, mais attention aux 2 « dos d’âne » qui peuvent surprendre.
On se fait un petit casse-croûte au camion et au soleil, le parking étant très tranquille.
Petit arrêt à la boulangerie pour y acheter le goûter puis à l’Inter pour faire le plein en frais, puis direction Ristolas. On tombe pile dans le bon horaire pour pouvoir emprunter le contournement à sens unique « le pas de l’Ours » avant Abriès.
Installation au camping où il fait bien chaud, les mouches et autres bestioles pullulent (sûrement attirées par les poules, chèvres et cochons qui s’y trouvent) mais on gagne quasiment 1h de soleil le soir.