Lever aux aurores en ce dimanche de vacances, afin de se préparer pour le Challenge Loire Nature. Les températures glaciales et la neige tombée pendant la nuit ne nous motivent pas du tout pour le programme qui nous attend : 5,5 km de trail, 4 km de canoë-kayak en descendant la Loire puis 16 km de VTT.
On tergiverse pendant le petit déjeuner, se renseigne auprès de personnes de l’organisation et une solution finit par émerger. Il fait 7°C sur place et ils vont modifier l’ordre des activités : VTT, trail, puis kayak pour ceux qui veulent. Les autres peuvent rentrer en courant par le même tracé qu’à l’aller. C’est déjà mieux, on ne sera pas mouillés ni obligés de se changer pour prendre les vélos.
On s’habille et charge les VTT dans le camion, direction la base nautique de Saint-Just Saint-Rambert. Récupération des dossards, dépôt du change pour la course et petit briefing avant d’enfourcher nos vélos, en rang en bord de fleuve.
Le départ est donné à 9h20, les premiers filent devant, j’arrive à garder les frangines en ligne de mire pour la traversée de la ville, mais je les perds de vue dès que ça commence à monter. Le tracé grimpe sur une piste avec des cailloux, mais ce n’est pas si pire. On rejoint la ligne de crête où l’on est un peu malmené par le vent (il nous suivra toute la semaine) avant d’entamer la descente en forêt. Super ludique avec quelques petites passages techniques, je me laisse aller sur la plupart du tracé. Je suis tout seul, ce qui me permet de ne gêner personne et de ne pas être gêné non plus. Je suis dégoûté que la batterie de la caméra se soit vidée pendant la nuit, mais profite du moment présent.
Ça remonte un peu, je pousse le vélo par endroits car trop de cailloux pour moi, puis une dernière descente avant de reprendre les bords de Loire. J’y croise mes comparses qui ont déjà entamé la partie trail, mais je ne suis pas loin derrière. Elles seront une bonne motivation pour la suite : les rattraper ! Je dépose le vélo, galère un peu pour changer des chaussures mais prends le temps de boire et grignoter au ravitaillement.
Je file (les jambes lourdes) sur la parcours, d’abord un petit single qui slalome dans les hautes herbes avant de remonter la Loire à flanc, dans une sorte d’ancien canal qui nous permet d’apercevoir les « rapides » par endroit, en contrebas. Passage dans un court tunnel, un peu casse-gueule sans lumière sur les cailloux, avant de rejoindre le barrage. Un bel escalier pour finir de nous brûler les cuisses nous permet de rejoindre le route afin de changer de berge et de descendre au quai d’embarquement, où je les rattrape.
Je décide de ne pas prendre l’option canoë : les crampes aux cuisses ne sont pas loin et je n’ai pas envie de me mouiller par ce temps et en début de vacances. Il me faut donc remonter jusqu’au barrage pour pouvoir redescendre tranquillement au point de départ, où l’on peut prendre une douche bien chaude avant de se changer.
Une belle expérience, je ne pensais pas arriver à courir après l’effort du vélo, mais ça s’est plutôt bien passé. Ce mixte d’activités est plutôt plaisant, à ré-essayer.
On file manger j’ai une collègue de Flo avant de rentrer dans le froid bessataire pour finir de préparer les affaires pour les vacances. On n’en partira finalement que le lendemain matin.