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Pointe d’Andey et Rochers de Leschaux

by François

Il me faudra ce soir l’aide de la voiture pour rejoindre mon point de départ. J’avais tracé une sortie m’emmenant en partie au même endroit, mais je ne me sens pas de faire plus de 15 bornes ce soir. Direction donc le plateau de Solaison pour un petit doublé.

L’accès au plateau s’avère plus compliqué que prévu : la route directe entre Mont-Saxonnex et Brizon est en travaux, il me faut donc descendre par la route de Thuet, dans les gorges du Bronze, et remonter par le route de Brison. Deux itinéraires très sinueux et pas très larges, qui nécessitent une attention de tous les instants. Certaines portions de la seconde sont à sens unique sur plusieurs centaines de mètres, je suis bien content de ne croiser personne ! Et j’en sors avec un peu mieux les dimensions de la voiture en tête.

Il est donc un peu plus tard que prévu lorsque je débute ma sortie, mais le soleil se couche tard donc il ne devrait pas y avoir de soucis. Je me décide rapidement pour débuter par l’ascension de la Pointe d’Andey, car je crains de ne plus avoir la force d’y aller après la boucle.

Le sentier traverse des champs avant d’entamer la grimpette, assez raide. J’y double deux randonneuses avec des « gros » sacs, qui vont pique-niquer au sommet face au coucher de soleil. Le calme ambiant fait un bien fou, et me suivra tout au long de la soirée. Une superbe vue panoramique sur les vallées, le Léman et les montagnes alentours.

Descente au petit trot après avoir bien admiré la vue, et traversée du plateau pour rejoindre la seconde partie : le tour des Rochers de Leschaux. J’ai essayé de deviner le tracé à suivre depuis la pointe, mais difficile d’imaginer où je vais passer dans ce dédale de cailloux. Je commence en tout cas en me paumant à moitié. Voyant que la trace est au-dessus de moi, ce sera ascension tout droit dans le pierrier puis dans les arbres pour retrouver le bon cap.

On quitte rapidement les arbres pour se retrouver au milieu de cette formation de rochers. Le sentier n’est pas toujours aisé à suivre tant il est faiblement marqué. Autant en forêt ou dans les prairies, la somme des passages laisse une trace bien visible, ici tout n’est que chaos de grosses pierres. Il n’y a heureusement pas l’embarras du choix : il faut suivre la « vallée ». Mais ce n’est pas des plus stable et il faut être toujours très vigilent.

Ça se rafraîchit bien en approchant les 2.000, et je commence à croiser la faune locale. A commencer par un bouquetin mieux étiqueté qu’une vache : une à chaque oreille, et une sorte de cravate jaune sur le poitrail ! S’ensuit une marmotte qui croit que je ne l’ai pas vue, mais finit par filer dans son terrier en me voyant essayer de m’approcher.

Arrivée au point culminant du parcours (1.936) surplombant le Petit-Bornand et ce qui me semble être les Aravis au loin, aux sommets encore bien enneigés. J’y croise les 2 autres seuls randonneurs de la journée.

Le 2nd tiers de la boucle est bien plus ludique. On y retrouve du sentier terreux qui slalome et vallonne entre les rochers, ce qui permet d’y courir en y prenant beaucoup de plaisir. Il finit par nous emmener sous le col de Cenise, sur un autre grand plateau herbeux.

Je reprends la direction du Nord-Ouest et du parking, croisant un petit troupeau de bouquetins tous autant décorés que le premier. Ça redevient instable, avec même un Pas équipé d’une chaîne. Superbe vue sur la Ponte d’Andey avec les couleurs du couchant. J’en termine donc prudemment, longeant des voies d’escalades avant de retrouver le plancher des vaches, au milieu d’un troupeau de beaux spécimens.

Retour par la même route (pas le choix), content d’avoir une voiture devant en éclaireur, mais bien content d’avoir poussé jusque là-bas pour découvrir le coin.

Tracé de la sortie

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