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Pointe de Cupoire

by François

Petite semaine sur Cluses car je devrai rentrer dès le jeudi avec un collègue. J’y vais cette fois en train, et arrive donc dès le dimanche, ce qui me permet de faire une grosse sortie dans le coin. Je récupère rapidement le logement après plus de 3h de trajet et me prépare rapidement à aller prendre l’air. J’ai hâte d’être au frais en altitude, ras-le-bol de la canicule !

Pour ne pas changer, je rate ma bifurcation sur le boulevard du Chevran alors que j’ai la trace au poignet… J’avais en tête une précédente préparation me faisant partir d’un peu plus loin, je me retrouve donc sans mon plan pour grimper à Croix d’Agy. Je suis donc un sentier équestre qui me semble aller dans la bonne direction.

Il fait une chaleur étouffante sous un soleil radieux, j’apprécie à leur juste valeur toutes les portions à l’ombre, qui ne sont pas très nombreuses. Arrivé à Chatillon sur Cluses où je demande mon chemin. Une dame serviable m’indique le départ du chemin de croix (« du Calvaire » de son vrai nom) qui passe juste au-dessus de chez elle. Je ne suis pas si perdu que ça finalement !

Un certain nombre de croix ponctue en effet ce chemin bien abrité, jusqu’à la Balmotte où je retrouve une petite route. Un torrent croise ses lacets, ce qui me permet de tremper mon buff et ma casquette, et de bien me rafraîchir la tête. Je surchauffe un peu.

Je coupe à travers la forêt par un sentier qui disparaît à l’entrée d’un champ. Il est heureusement moissonné depuis peu, ce qui me permet de le traverser sans risquer l’ire du paysan du coin. Reprise de la route mais après avoir vérifié la carte par acquis de conscience, demi-tour pour reprendre dans la bonne direction et arriver à Croix d’Agy, la première étape.

L’endroit est bien différent de cet hiver, quand nous étions venus faire un pique-nique en raquette. Plus de pistes de ski de fond mais une piste classique, qui monte tranquillement en plein cagnard. Je ne peux pas trop m’arrêter car les mouches et les taons m’assaillent à la moindre pause. Je peux tout de même admirer la vallée de Giffre avec les sommets en partie enneigés et dans les (menaçants) nuages. Le Buet pointe le bout de son nez au loin, il va falloir attendre un petit moment avant de même penser y monter.

Le chemin suit une ligne à haute tension que l’on entend grésiller, ce n’est pas top niveau ambiance et n’aide pas la tête avec l’insolation qui ne semble pas loin. Je profite d’un filet d’eau pour mouiller de nouveau la casquette. Petit détour par un sentier pour atteindre la Croix des Sept Frère avant de rejoindre la pointe de Cupoire.

J’en ai plein les jambes, trop chaud et pas le moindre bassin ni source pour faire le plein d’eau fraîche (la mienne à trop chauffé). Je fais une pause rapide pour admirer la vue et mettre un tee-shirt sec, il fait tout de même meilleur ici, à 1.800m. Je me sens trop fatigué pour pousser jusqu’à la Tête du Pré des Saix, demi-tour pour rentrer.

J’entame la descente sans courir car j’ai déjà un peu mal de partout, et ça me tape la tête avec les chocs. Je repère une fontaine sur la carte, mais elle s’avère à sec. Je bois un peu et fait le plein au niveau d’un tuyau faisant du goutte à goutte, et surveille si mon ventre accepte de l’ingérer.

Bifurcation pour la direction de la Frasse, la piste est totalement défoncée par les engins forestiers vus à la montée, c’est une horreur sans nom. Heureusement que le terrain à eu le temps de sécher, car les seuls endroits encore humides ont transformés le chemin en un bourbier immonde. Les dégâts s’arrêtent heureusement un peu plus loin et je tombe sur un petit torrent à l’eau bien fraîche et claire. L’occasion d’une longe séance de rafraîchissement et hydratation.

La descente se poursuit le long et parfois dans le torrent jusqu’à la Frasse, il faut être prudent pour ne pas finir à la baille. Passage sous des rochers d’escalade et atteinte de la Croix Verte, au bas du Chevran, un endroit qui m’est familier. Une petite pause sucrée après avoir repéré au flair un bosquet de fraise des bois à point pour être cueillies. J’en termine en marche rapide, retrouvant la lourde chaleur de la vallée et de la ville.

L’orage éclatera dans le courant de la soirée, rafraîchissant un peu l’atmosphère, mais ce sera tout de même une semaine compliquée, la chaleur ne voulant pas entrer dans l’appartement, et sans de possibilité d’y échapper.

Tracé de la sortie

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