Ce coup-ci, on remonte les gorges jusqu’en haut. Un parking payant (6€ la journée) a été instauré, avec une belle organisation à la clé. On paye à l’entrée, la personne prévient son collègue qu’une voiture arrive, et cette seconde personne indique la première place disponible où l’on peut se garer, et peut même donner des indications de distance pour aider à la manœuvre. Efficace
Nous avons plusieurs options possible aujourd’hui :
- faire une boucle en commençant par le col de Chiostru pour rejoindre le lac de Goria, avant de redescendre sur Capitello et Melo
- la faire dans l’autre sens
- se contenter de Melo / Capitello et de la crête qui les surplombe.
On verra en fonction de notre forme et envie du moment.
On passe devant les bergerie de Gradulle. Je ne reconnais pas trop les endroits où l’on est passé en 1998 en famille. Je voyais ça bien moins encaissé, une vallée plus large. Ne voulant pas nous perdre entre les rochers, on laisse de côté le passage par le col de Chiostru. Il n’y a pas de panneau de panneau indicatif ni de marquage officiel. Seuls des cairns peuvent indiquer le chemin, et je crois me rappeler qu’ils menaient parfois nulle part à l’époque.
On décide de monter en rive droit vers le lac Melo. Ça grimpe bien dans les cailloux mais il n’y pas encore trop de monde. On arrive assez rapidement sur place, le lac étant encore dans l’ombre.
Direction le lac de Capitello, avec son sentier un peu plus raide. La brèche de Goria se trouve dans le prolongement : pas de chemin visible et très raide, on ne s’y essayera pas non plus. Arrivée plongeante sur le lac dans son écrin de falaise, toujours aussi majestueux. On le contourne pour trouver une micro plage pour une petite pause baignade pour les amateures.
Il y a pas mal de passage sur la crête surplombant le lac, car c’est là que passe le GR20. On emprunte la brèche de Capitello afin de le rejoindre. C’est raide mais assez propre pour la rejoindre. On pousse un peu en direction du nord, jusqu’à Bocca Alle Porte, sous la pointe des 7 lacs. Il faut souvent s’aider des mains et il y a une chaîne à un endroit, je suis content de ne pas avoir le gros sac.
Une belle vue sur la vallée rejoignant le refuge de Manganu, mais pas sur le lac Goria, qui se trouve dans une vallée parallèle.
On fait demi-tour et suit un peu le GR20 vers le Sud jusqu’à Bocca a Soglia, au-dessus du lac Mélo. Il y a un sacré contraste entre des pans de montagnes uniquement minéraux en côtoyant d’autres très verts. On se pose sur un coin d’herbe rase, à l’ombre d’un rocher, pour la pause de midi.
Redescente vers le lac Melo en suivant un petit torrent. On voit de loin qu’il y a maintenant un monde fou sur place. Le cousin m’avait prévenu, c’est un peu la sortie du dimanche (1h de marche) malgré le parking payant.
On se trouve là-aussi une micro-plage sans personne. Mais un garde de la protection de l’environnement nous demande gentiment de sortir de l’eau : la baignade est interdite. Ils devraient ajouter ce panneau à tous les autres déjà présent (bivouac, feu, déchets, ….), ça leur éviterai des embêtements.
On retourne au parking par la rive gauche ce coup-ci. Le sentier y est par endroit équipé de chaînes et d’échelles pour passer les ressauts rocheux. Il y a pas mal de monde qui monte en ce début d’après-midi malgré la chaleur.
La descente des gorges est un peu plus délicate que la montée. On y croise beaucoup de monde, et il faut s’arrêter pour les laisser passer. Le programme de fin d’après-midi reste identique : baignade dans la vasque, sieste et lecture.
On se fait plaisir pour le repas du soir, en profitant des bonnes pizzas au feu de bois du restaurant du camping, avec un sorbet en dessert, assis à table.
Il fait très chaud ce soir, les filles filent se baigner pendant que je vais payer le camping. Je dois faire deux aller-retours à l’accueil car leurs explications n’étaient pas très claires.
Les voisins sont encore très bruyants, ils font comme s’ils étaient tout seuls, ce qui n’aide pas avec la chaleur.