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Traversée en Vercors

by François

On profite de la plus belle journée du week-end pour faire la grande sortie : une partie de la traversée du Vercors, entre Saint-Nizier-du-Moucherotte et Corrençon-en-Vercors. Bien pratique d’avoir pris 2 voitures pour la réaliser.

Après un petit aller-retour pour raison de parking inexistant, on part tranquillement. On rejoint assez vite le sommet de la crète d’où l’on voit l’enfilade de tout ce que l’on va traverser. Il s’ensuit une succession de montées / descentes, toujours du côté ouest. Il y a déjà plus de monde que la veille.

Les paysages et types de terrains rencontrés sont déjà très changeant durant la matinée. Et que l’on est bien là-haut. Seule la foule de plus en plus nombreuse gâche un peu notre bon plaisir. C’est presque la cohue au Pic Saint Michel, que l’on laisse derrière nous afin de trouver un emplacement plus tranquille et à l’ombre. Le soleil tape dur.

Nous avons droit à un peu plus de forêt durant l’après-midi, ce qui nous fait du bien d’avoir de l’ombre et du frais, et du calme loin des boucles les plus courues.

La fontaine au pied du Col Vert permet de faire le plein d’eau fraiche. Il faut un peu zizaguer entre les groupes en remontant à niveau, mais on se retrouve vite de nouveau au calme. Et le paysage est toujours superbe où que l’on soit.

Arrivés sous la bifurcation pour le Pas de l’Oeil, on prend à droite dans le pierrier pour rejoindre une autre combe, le Pré de l’Achard. Pas beaucoup de trace au début mais on finit par trouver des cairns et une trace de plus en plus marquée. Une petite pause casse-croute avant de reprendre l’ascension.

Au sommet, et face à un troupeau de bouquetins, on décide d’abandonner l’idée de gravir la Grande Moucherolle et descend rejoindre le lac / réserve d’eau juste en-dessous. L’appel de la fraîcheur est trop fort, on termine tous à l’eau, même si je n’y reste que quelques secondes tant elle est froide. Cette trempette fait un bien fou en tout cas.

La descente se fait par les pistes de ski. On tombe tout de suite sur 2 bouquetins posés dans un creux de la roche. L’un d’entre eux ne semble pas très enjoué de s’en aller et y retourne fissa. Soit l’herbe y est bien tendre, soit son petit y est resté.

Fatiguées de marcher dans les cailloux, les frangines passent par les névés, sur lesquels elles terminent en mode ski. Bien plus doux pour les jambes. Le chemin se faisant long, on finit par choisir la piste noire pour être plus rapidement en bas.

Plutôt que de prendre le camion, les filles ont encore le goût de retourner chercher la voiture à Saint-Nizier à vélo, une bonne vingtaine de kilomètres et un peu de dénivelé. Pas si fatiguées que ça il faut croire.

Distance : 35 km – Dénivelé : 2.100m – Durée : 9h08

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