Comme annoncé par la météo, il a plu pendant la nuit et ça continue encore lorsque le réveil sonne. Et le brouillard nous entoure. On décide de se recoucher et de voir plus tard. On se lève finalement à 9h, c’est encore bien humide entre la fine bruine et le brouillard.
Le temps doit normalement se maintenir sur la journée, on file donc se garer à Thollons les Bains pour que je puisse faire un tour à pied repéré sur la carte pendant qu’elle fera le sien en vélo. J’ai les clés du camion, devant normalement terminer bien avant elle, et peut-être aller la chercher au bord du lac pour lui éviter la dernière ascension.
Je file en sous-bois pour une alternance de montées et de descentes, en longeant le lac. Parti en pantalon et bien couvert en haut, je me retrouve vite en short / tee-shirt une fois échauffé. Je suis en direction de Saint Gingolph quand elle m’annonce arriver au bout de la vallée d’Abondance : elle va plus vite que prévu, je vais devoir garder un bon rythme moi aussi.
Le chemin grimpe le long d’un immense parc d’accrobranche qui semble à l’abandon, puis d’un fort torrent au fin fond d’une vallée étroite. Il y fait bien frais et humide, mais je ne m’attendais pas trop à cette typologie de terrain. C’est ce qui arrive quand on étudie une carte française ne montrant pas l’autre versant de la vallée, qui se trouve en Suisse…
Je m’arrête un moment au village de Novel pour manger et étudier mes possibiltés de trajet de retour.
Je repars avec l’ascension du col de Blanchard, où je croise pour la première fois du monde sur les sentiers, ça fait plaisir. Pas trop de vue là-haut, mais un message de Flo qui n’en a plus pour très longtemps. Je choisis donc l’itinéraire le plus rapide : redescendre côté lac avant de prendre à flanc. Les herbes hautes sont bien humides, je suis vite trempé et les jambes couvertes de pollen et de pétales.
Au col de Corniens, je prends le chemin qui descend vers la station, ça serait trop long de continuer sur les crêtes et de descendre sous le télésiège (en plus ça me ferait remonter). Pour une fois que j’essaye de bien suivre les indications de la carte et sur le terrain, je dois tout de même couper à travers la forêt pour retomber sur la piste forestière (interminable) puis un tracé de raquette plus sympa.
J’arrive finalement juste 5 minutes avant elle au camion, elle a rallongé un peu son tour en bord de lac pour me laisser le temps de redescendre. J’aurais finalement assez peu pu admirer le lac Léman, ne montant pas assez haut sur ce sentier des « Balcons du Léman ».
On se trouve un emplacement au calme sur le parking de la plage de Beunaz, tout proche du Bernex. On peut tester la « douche solaire » qu’ils ont installée sur le toit (un gros tube de PVC auquel on raccorde un tuyau d’arrosage). L’eau est un peu froide en raison de la météo mais ça s’avère tout de même bien pratique !