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Gorges de la Carança

by François

On se gare sur le parking payant des gorges, où les camping-cars sont autorisés pour la nuit, avec des sanitaires et la possibilité de faire le plein d’eau. Arrivés sous un bel orage, on tend la toile entre les camions pour pouvoir se mettre à l’abri pour manger / vivre sans s’entasser à l’intérieur.

Le temps se découvre vers 18h, on décide d’aller visiter les gorges. La chaleur de la journée, la route et les deux belles sorties de trail font que je suis un peu dans les vapes. Je décolle pas très réveillé, en pantalon et en laissant le drone dans la voiture. Dommage car il va faire chaud finalement, et on aurait pu faire de belles images là-haut.

Il n’y a quasiment personne (on va seulement croiser quelques randonneurs au tout début) et de belles couleurs sont présentes sur les sommets, ce qui laisse présager une belle sortie. On monte en rive droite par un sentier qui finit par bien monter dans les rochers.

D’abord très étroites, les gorges s’élargissent finalement, nous permettant d’avoir de la lumière et de la vue. De beaux passages, dont l’un sous une voute de pierre qui semble en équilibre précaire. La corniche en face par laquelle se fait le retour est bien visible par endroit.

On finit par rejoindre le torrent, que l’on traverse par un pont souple assez étrange, avec une échelle au bout. Celle-ci n’est pas solidement fixée au sol, mais attachée par des câbles pour suivre les mouvements du pont. C’est assez particulier mais ça se traverse bien. A faire attention avec des enfants par contre, tout comme la suite.

Le retour en rive gauche s’avère bien plus aménagé : ponts de grilles métalliques ou en bois, échelles, … On atteint ensuite les corniches proprement dites. Environ 1,5 mètre de large, quasi toujours assez de hauteur pour se tenir debout et un câble le long de la paroi pour se rassurer. J’y passe sans problème malgré le vide sur le torrent. Ça me fait bizarre, j’ai l’impression d’avoir perdu un sens qui me protégeait du vide.

Ce sentier de retour est en tout cas superbe et nous offre une très belle vue. On le termine en passant par une autre section de corniche plus récente, sans câbles mais tout aussi praticable. Elle rejoint le village après être passé au-dessus de la voie ferrée du « Train Jaune« .

Il est plus de 20h quand on rentre au camion, juste le temps de manger et de se caler pour une bonne nuit plus fraîche, et au calme.

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