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Pic Carlit

by François

Une bonne demi-heure de route pour rejoindre le parking de départ de la navette permettant d’accéder au barrage de Bouillouses. Cela nous évite quelques kilomètres qu’il aurait fallu faire depuis les « Pyrénées 2000 ». C’est étrange de devoir mettre le masque dans le bus avec cette chaleur, mais ce sont les recommandations pendant la crise sanitaire qui continue.

On débute la randonnée vers 10h, ça fait tard mais elle est assez courte, il ne fait pas trop chaud et les randonneurs se dispersent vite, même si beaucoup vont réaliser le tour des 12 lacs comme nous. Pas de lassitude à prévoir car chaque lac est un peu différent, de même que l’environnement qui l’entoure. On commence en sous-bois de résineux au milieu des racines, pour continuer sur une butte avant d’atteindre le niveau rocher sans végétations.

Pause repas à l’extrémité de la boucle, interommpue temporairement par un beau chien qui semble intéressé par nos sandwich. Très bien élevé, il reste à distance et rejoint vite son maître.

Les filles laissent leurs sacs à la garde de leurs parents pour que l’on puisse gravir le Pic Carlit. Le sentier grimpe pour commencer dans un pierrier, on se croirait pour le col des Maures sous Paglia Orba, en Corse. Ça se transforme ensuite en grimpette raide dans la roche plus « laminaire ».

On croise pas mal de monde qui descend, on les voyait depuis le bas en mangeant, du coup on est presque tout seuls à 2.900 au sommet. Pas un pet de neige alors que c’était gavé à ces altitude dans les Alpes. Une superbe vue sur les lacs et plein de sommets alentours, mais on ne connait rien.

La descente se fait prudement car c’est raide et coupant. Les filles se baignent rapidement dans un petit lac vu à la montée, à l’eau bien froide, puis retour au spot du pic-nic. Personne, les parents ont commencé la boucle retour en prenant les sacs. On les rejoint assez rapidement pour les décharger.

Les derniers lacs sont aussi beaux que ceux de la montée. On croise un troupeau de chevaux / poneys en estive avec des cloches, une première pour moi.

Retour au barrage, un peu vermoulus mais la navette est rapidement là (elle passe tous les ¼ d’heure). On reste quelques minutes au parking pour goûter et choisir l’emplacement pour la nuit, assaillis par les moustiques. Ce sera le col de Puymorens.

Le col en lui-même est très passant malgré le tunnel (payant) qui permet maintenant de l’éviter, on redescend un peu pour se poser au niveau de la station de ski, plus calme et bien au frais (1.800 m). D’autres camping-cars car nous ont vu y aller depuis le col et nous y suivent. Heureusement il y a de la place et ils restent éloignés, même si l’un d’eux se balade près de nous en fumant son cigare.

On galère un peu pour accéder au torrent afin de remplir les bidons pour la lessive. Ils ne s’avèreront pas étanches alors que vendus pour des sports d’eau, assez moyen. Il faudra penser à les vider avant de reprendre la route.

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