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Tour du Pic de Nérassol

by François

Une tempête s’est levée un peu avant minuit : un fort vent et des éclairs sans tonnerre. Le camion tangue et la bâche des vélos fouette la carrosserie. Heureusement que ça dure moins d’une heure avant de se calmer, mais difficile de se rendormir tout de même. Une petite nuit du coup.

Je pars devant pour me garer à l’Hospitalet-près-l’Andorre (en bas du col) pour une sortie en solo pendant qu’ils font du vélo. Je craignais de devoir traverser la départementale, mais les sentiers passent heureusement sous le pont

Je monte dans la vallée en suivant le Siscar, dont le doux murmure et de petites cascades m’accompagnent un bon petit moment. Le temps est beau pour le moment. Le paysage se transforme en atteignant le premier lac, la vallée s’ouvrant, devenant moins encaissée et la végétation se faisait plus rase.

Un ancien mur de barrage en pierres, un second lac, il est venu le moment de grimper vers la Porteilla du Sisca, où m’attend un fort vent.

Le vent va me suivre avec la descente dans cette autre vallé. Il y a toujours de jolis ruisseaux qui m’accompagnent, et personne à part un type croisé dans la montée du col. J’atteins vite l’étang de Pédorrès.

J’entame alors un aller-retour dans une troisième vallée, jusqu’au col de l’Albe, à la frontière avec Andorre. Une toute nouvelle ambiance m’y attend, avec 3 nouveaux lacs, mais surtout un sentier quasi uniquement dans un immense pierrier de grosses caillasses.

Difficile de suivre le sentier malgré les marques du GR10. Il faut toujours regarder où l’on met les pieds. Heureusement que certaines portions sont assez stables pour être ludiques. Et qu’est-ce que je suis bien là-haut loin de tout !

Une belle vue aux alentours une fois arrivé au col, accueilli par deux chèvres à l’écart de leur troupeau. Tout plein de sommets de partout et d’autres lacs, qui mériteraient qu’on aille les voir.

Dedescente par le même pierrier, où je croise une marmotte qui se laisse bien approcher. Il commence à tomber 3 gouttes et on entend l’orage gronder. Je serai tranquille jusqu’à 2 km du parking, où une grosse averse bien fraîche me tombera dessus. J’ai heureusement le temps de me couvrir ainsi que le sac.

Elle s’arrête le temps que je me change, range les affaires et prenne la route pour rejoindre les autres. On se retrouve pour la nuit dans la vallée d’Orlu. De grosses averses tombent jusqu’à 20h, qui détrempent le sol et fait tripler le volume d’eau charrié par le torrent.

Faire sécher les affaires fait partie des quelques petites difficultés de voyager en van, mais ça reste de loin bien plus pratique que d’être sous la tente !

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