Lorsque le réveil sonne à 6h, je n’ai aucune envie de me lever, et me sens encore moins en état de faire la grande randonnée que j’ai prévue. Vérifiant rapidement que la météo est toujours positive pour les prochains jours, j’éteins tout et me rendors pour quelques heures.
Un ciel bleu magnifique m’attend à mon réveil naturel. Après avoir un peu traîné, je me prépare pour un petit tour au-dessus du logement, histoire de prendre un peu l’air et profiter d’être ici.
Je longe la voie ferrée en remontant vers le centre du village pour rejoindre le sentier qui m’emmène à l’Aiguillette d’Argentière. Vu le matériel que portent certaines personnes que je double, il doit y avoir des voies d’escalade dans le coin. Il y a en effet des petits points de couleur sur les falaises qui nous surplombent un peu plus haut. Et deux petites aiguilles se détachent bien du reste des rochers.
Me sentant assez en forme pour continuer un peu, je passe derrière et emprunte les échelles permettant de monter plus haut, en direction des lacs des Chésérys. Heureusement qu’il n’y a pas trop de monde, car elles sont assez longues et peuvent se révéler vertigineuses. Une fois au niveau des lacs, il commence à y avoir plus de randonneurs. L’accès au lac Blanc se fait en partie par le biais d’échelles. Heureusement qu’ils en ont prévu deux côte à côte, car il y a du monde à croiser.
Et l’on se croirait presque sur une plage une fois atteint le Lac Blanc, avec tous ces petits groupes assis de partout pour le pic-nic. Je ne m’attarde pas et me contente de monter sur une petite éminence pour avoir une vue complète sur le lac et les Aiguilles Rouges derrière, avant de filer
Le sentier que je prends se sépare vite de celui emprunté par tout le monde, je peux tranquillement reprendre ma descente sans me soucier de devoir croiser/doubler. Ce n’est pas plus mal car tout le parcours est plein de cailloux et il faut faire attention où l’on met les pieds, l’inattention est vite sanctionnée.
Ce retour me semble interminable mais je finis par rejoindre le village, l’occasion de passer dans une boulangerie pour prendre un bon dessert afin d’accompagner mon repas tardif. Je ne pensais pas partir pour si long, et n’avais pris que 2 petites barres de céréales. Un peu juste.
C’est en tout cas un plaisir de pouvoir évoluer dans un tel environnement et avec ce panorama, directement en sortant du logement les baskets aux pieds.