Pour cette première journée, départ de l’appartement sous un grand ciel bleu pour une boucle en partie faite il y a 3 ans avec Flo. Je rejoins le torrent du Mélezet et le remonte un petit moment jusqu’à l’impressionnante cascade de la Pisse, en passant devant plusieurs sculptures sur bois.
De là, le sentier grimpe en lacets au milieu des mélèzes, épousant le relief accidenté. Je rejoins le torrent alimentant la cascade dans la dernière portion moins raide pour ensuite arriver au lac Miroir, autour duquel il y a un peu de monde. Je m’installe un peu au-dessus le temps d’une petite pause.
Je quitte alors le GR5 pour grimper dans un coin plus sauvage, direction le Pas du Curé. D’en bas on ne dirait pas que ça passe, mais pourtant il y a bien un sentier balisé, assez bien marqué et pas trop exposé. D’abord assez tranquille, la pente a tôt fait de devenir raide. L’avantage, c’est qu’on est plus vite en haut qu’avec de grands lacets.
Arrêt rapide au « col » pour reprendre mon souffle, admirer la vue et manger un morceau.
Je descends ensuite un petit peu de l’autre côté. Je quitte très vite le sentier pour suivre une sente au milieu du pierrier, marquée uniquement de cairns.
La partie en traversée se fait tranquillement, mais dès que ça commence à grimper, les pierres très fines glissent sous les chaussures, il faut plus choisir les sections terreuses. Une famille de chamois tente de me faire fuir de leur territoire en faisant tomber quelques pierres au-dessus de moi mais s’arrêtent assez vite.
Ça tire sur les jambes, il faut parfois y mettre les mains, mais je finis par arriver au sommet, juste sous la Pointe de la Saume.
La descente par les crêtes est toujours dans du pierrier, mais la pente y est bien plus douce. J’y croise une première randonneuse depuis le lac Miroir. Une belle vue sur le Pic d’Escreins gravi début août, et sur tous les sommets alentours en général.
Une brebis me fait une sacrée frayeur en sortant de derrière un caillou, tandis qu’un majestueux rapace plane au-dessus de moi. Je rejoins ensuite les sentiers balisés pour rentrer tranquillement jusqu’au village, toujours sans croiser personne.
