Départ directement depuis le logement pour une grande boucle. Je remonte le vallon Cristillan par une alternance de pistes forestières et sentiers qui désservent les petits hameaux éparpillés là-haut. C’est très progressif et assez long, mais je finis par rejoindre le parking des Claux.
De là le sentier s’élève un peu au milieu de la forêt de mélèze avant de redescendre un chouïa pour me diriger vers la bonne vallée. L’ascension débute alors en petits lacets le long d’une cassure dans laquelle s’écoule un torrent.
Une grande prairie m’attend au sommet de cette première montée avec le petit lac de Claus, autour duquel pas mal de randonneurs se sont arrêtés pour manger. Il est surplombé par un sacré pic avec une cavité presque à son sommet.
Je poursuis mon chemin, traversant ce grand pré en direction du col de Claus. L’herbe laisse finalement la place aux pierres pour les derniers lacets.
La bascule sur le col me dévoile une nouvelle fois le massif de Chambeyron. Une petite pause pruneau pour reprendre des forces avant de m’élancer vers la Tête de Rissace. Le sentier (en petits points roses sur la carte) est bien marqué et très praticable, avec juste un ou deux passages un peu raides, mais en toute sécurité.
La fin de l’ascension s’effectue tout aussi bien sur la crête. S’y trouvent 3 vttistes (ayant laissé leur vélo un peu plus bas) ainsi qu’un labrador qui profite tranquillement de la vie loin de ses maîtres.
Une superbe vue sur les endroits visités les jours précédents, ainsi que sur certains potentiels objectifs des jours à venir.
Ce que l’on est bien là-haut à presque 3000 m d’altitude, au calme et au soleil. C’est d’un reposant, ressourçant. Je prends mon temps pour manger, profiter de la vue et de toutes les bonnes sensations que j’y ressens.
Je finis tout de même par me relever et entamer la descente, en commençant par rejoindre le col Albert juste en-dessous. Il y a de sacrés « gravats » côté Chambeyron, sous les hautes falaises qui le surplombent.
Le début de la descente côté Ceillac n’est pas exempte de gros cailloux, il faut faire attention où l’on met les pieds même si le sentier est bien tracé. Un troupeau de chevaux broute tranquillement la partie du pré qui n’est pas recouverte de pierres.
Je quitte le monde minéral pour retrouver mes amis les mélèzes, avant de rejoindre la route du vallon Mélezet. Je ne la suis pas et prends plutôt la piste forestière qui le descend un peu plus haut au milieu des arbres.
Cette « descente » est bien longue, mais je finis par atteindre l’aire d’envol des parapentes, où je m’arrête quelques minutes pour les admirer décoller, voler et s’entraîner à atterir. Puis descente jusqu’au village pour rentrer me poser, les jambes bien fourbues par tous ces kilomètres.