Un besoin de chaleur, de soleil, de sortir de la ville. De me retrouver face à un grand espace de nature vide et sauvage. A force de se focaliser sur le travail et la grisaille, on en oublie de profiter de la vie. Et d’inviter des compagnons d’aventure quand on se lance enfin.
Me voici donc parti en direction du Sud, pour retrouver les Calanques, un point de chute qui commence à devenir une habitude quand je cherche un peu de douceur aux portes de l’hiver. J’y suis accueilli par un beau ciel bleu, une douce chaleur et des effluves sucrées. Le dépaysement est tout de suite là. Parfait.
Départ du parking du col de la Gardiole, pour une boucle connue mais réalisée en sens inverse. Il y a pas mal de voitures, mais elles doivent principalement appartenir à des grimpeurs vu le peu de randonneurs que je croiserai sur les sentiers. Descente en direction de la calanque d’En-Vau, mais je tourne à droite un peu avant pour m’élever et rejoindre le belvédère qui la surplombe. Sûrement la plus belle vue que l’on puisse avoir dessus.
Retour au col de l’Oule pour rapidement quitter le sentier principal et m’engager sur une étroite sente pour surplomber la Calanque de l’Eissadon, face à l’Aiguille du même nom. C’est un sacré choc que de se retrouver face à cette muraille de pierre tombant dans la Méditerranée. Ce spectacle ne me quittera pas de tout le chemin de crête. Je trouverai un endroit face à ces éléments pour une bonne pause repas.
Je m’enfonce ensuite un peu dans les terres, avec un petit détour en direction du Cap Gros pour admirer depuis le haut une crête de pierre. J’admire ensuite les Calanques de Sugiton et Morgiou depuis le col de la Candelle avant d’entamer le retour de la boucle par les Terres, avec plus de monde. C’est revigoré que je rejoins le parking, bien motivé pour faire l’aller-retour à vélo jusqu’au proche col de la Gineste.
Il en ira tout autrement car je découvre que ma voiture a été visitée pendant mes quelques heures de marche. Une vitre brisée afin d’ouvrir la porte et y voler le vélo et le sac à dos contenant une partie de mes papiers et mon ordinateur portable. Les voleurs auront eu la bonté de laisser les clés de chez moi. Faible consolation pour moi qui pensais m’éloigner des mauvaises pensés et comportements en venant me ressourcer ici.
Détour par le supermarché, heureusement ouvert en ce 11 novembre, pour prendre de quoi protéger la vitre des averses prévues la nuit avant d’aller m’installer dans mon logement à l’entrée de Cassis.