Lac de Joux

by François

Dernier jour à Métabief, et la forme est là pour un « grand » tour à vélo de route. Je remonte la vallée jusqu’à Jougne avant de basculer de l’autre côté pour me rendre en Suisse. Petit moment étrange quand il me faut passer devant la douane à vélo, même s’il n’y a rien de particulier à faire. Mon tracé me fait heureusement éviter les grands axes, bien encombrés de gros camions. Il ne m’empêchera pas un petit moment de solitude dans une longue section à circulation alternée, où j’essaye de grimper le plus vite possible pour ne pas gêner ceux qui devraient me croiser. Je ne sais pas si je suis passé dans le bon timing ou si je dois remercier le camion qui a attendu que j’en ai terminé avant de s’engager.

Je débouche enfin sur le lac de Joux, qui me paraît tout petit vu d’ici. Et pour cause : ce n’est pas lui, mais le petit lac Brenet qui le touche presque. Juste le temps de le longer et d’enfin atteindre l’extrémité du grand lac (environ 10km de long). Avec l’une de ses rives bordée de falaises, il aurait presque un petit air de Fjord !

Petite pause rapide pour l’admirer avant de me lancer autour. Sa rive sud est longée par une belle route un peu en surplomb, ce qui permet de l’admirer un petit moment, avec des sections bien aménagées pour les cyclistes en-dehors de village. La partie nord sera un peu plus éloignée et avec plus de relief, mais toujours très agréable.

Une fois la boucle presque bouclée, il est temps de reprendre plein sud sur la petite bosse en partie boisée, direction la France. Je n’y croiserai quasi personne pendant de nombreux kilomètres au milieu des prés et de petites forêts éparses, sans que ça ne grimpe trop fort. J’aurai tout de même une belle descente derrière, à prendre en partie avec précaution en raison du gravillonnage réalisé il y a peu.

J’emprunterai un bout de route principale une fois rejoint Mouthe, qui me permet de bien avancer, avant de filer de nouveau vers les « petits blanches », passant au milieu de charmants petits villages. Quelques courtes mais raides côtes déjà empruntées le second jour me permettent de rentrer à la station.

Un superbe tour assez varié. Ça fait du bien de rouler ainsi sur de petites routes calmes, parfois au milieu de nulle part.

La fin de journée sera consacrée au rangement et au ménage, afin de prendre la route assez tôt direction Chambéry le lendemain matin, afin de terminer les vacances encore un peu au calme.

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