La forme étant bien présente après cette belle semaine dans le Jura, je décide de me lancer pour une grande boucle que j’avais tracée au départ de Cognin. Départ au petit matin (avant 8h) pour profiter de la fraîcheur, j’aurai tout de même bien chaud tout au long de la journée.
Je débute par une section déjà empruntée avec le frangin, en suivant la piste cyclable du côté de Buisson-Rond jusqu’à Saint-Badolph, pour ensuite grimper dans les coteaux d’Apremont à partir de Pierre-Grosse. La route monte régulièrement en direction du col du Granier, sans beaucoup d’ombre sur la première partie. Je suis bien content de trouver la forêt au bout d’un moment, et de rejoindre la route principale, moins raide. C’est dans la roue d’un autre cycliste que je termine cette première ascension, déjà bien trempé de sueur.
Une petite pause au col avant de basculer dans la Chartreuse. C’est un plaisir de se laisser porter dans cette sinueuse descente jusqu’à Saint-Pierre d’Entremont. Je vais regretter de ne pas avoir pris mon coupe-vent car il fait plus que frais au fond de la gorge près du cours d’eau, surtout avec les vêtements mouillés de l’ascension. Direction ensuite Entre-deux Guiers par une route que je ne pense pas avoir déjà prise, à flanc de falaise par endroit.
Une petite bosse à passer pour rejoindre le lac d’Aiguebelette, au milieu de laquelle je m’arrêterai à un château pour une grenadine bien fraîche, un croissant, et refaire le plein d’eau. Ça fait du bien de se poser un peu et de se rafraîchir.
Le lac est toujours aussi beau, d’un bleu presque surnaturel. Il semble encore assez tranquille en ce milieu de matinée, pas encore saturé par tous les habitants de la région à la recherche d’un point d’eau en cette période estivale. Je peux profiter de la route qui en fait le tour par le Sud et l’Est, et ainsi attendre Novalaise.
Une belle grimpette m’attend maintenant pour rejoindre le col de l’Épine. Une petite route par moment ombragée, avec un peu de circulation. J’ai chaud, je commence à fatiguer et ça grimpe parfois bien.
Je rebascule sur la vallée de Chambéry avec une nouvelle fois une belle descente en épingle. Il faut juste être prudent quand on y croise des camping-car. Je rejoins vite Saint-Sulpice puis Cognin, d’où je remonte jusqu’à la cascade (presque sans eau !) afin d’être sûr d’atteindre les 100 kilomètres.
Retour ensuite à l’appartement pour un repas et surtout une sieste bien mérité. J’ai bien puisé dans les réserves, il va falloir quelques jours de repos avant de reprendre. Mais très heureux d’avoir pu faire ce grand tour, et découvrir que j’en ai maintenant assez dans les jambes pour bien en profiter à vélo.